Chapitre II | La dérive

16.3K 393 421
                                    

Chaque choix à sont lots de conséquences.

« Tw : violence, sang »

Cela fait un peu plus de 15 jours que je sais la nouvelle. Et elle m'est toujours en travers de la gorge. Alors je bois, plus qu'il n'en faut. Pour faire passer la nouvelle.

Depuis, je ne lui parle plus. Et lui non plus, au début il a essayé, plus il s'est résigné.

Je vais tous les soirs en boîte ou dans des bars selon mon humeur et parfois même je commence la soirée dans un bar pour la finir en boîte de nuit. Je rentre à pas d'heure, j'ai arrêté les entraînements. Au plus grand malheur de mon père. De toute manière je détestais ces fichues entraînements.

Mon père me fait suivre, je le sais, et il sait que je sais.

Je me suis trouvé un joli passe-temps en boîte.

Un beau brun aux yeux verts. Vraiment très très beau.

Je me prépare et je reçois des messages d'Ivan, je souris en les voyant. Je prends mon téléphone afin de voir ce qu'il me dit

~> Salut ma jolie, tu viens ce soir ?

~> fais-toi belles

~> tu l'es déjà de base, mais là je veux en perdre les mots en te voyant.

Je pose mon téléphone.
Ce mec est incorrigible. Mais il a ce côté attachant, je ne le vois pas comme un plan cul et je ne le vois pas comme un futur compagnon non plus, plus comme un ami, une sorte d'ami avec avantages si on part du principe qu'on s'est déjà embrassé. On était tous les deux bourrés. On a simplement cédé à nos instincts primitifs.

Le soir de notre rencontre j'étais complètement bourrée, c'est bien le seul qui n'a rien tenté de déplacer. Au contraire lui il voulait parler, je devais faire sacrément pitié, pour qu'un homme de sa trempe de tante tien. Enfin ce que je veux dire c'est qu'il est beau, il le sait, toutes les filles de la boîte gravite autour de lui, alors pourquoi se contenter de parler quand on peut faire bien plus.

Il m'a même appelé un taxi. J'avais dessoûler et j'avais trouver ça extrêmement mignon, je n'ai pas osez lui dire que j'avais un chauffeur à moi.

Puis le second soir, quand j'y suis retournée, je l'ai revu, toujours aussi beau et gentil, alors je me suis confiée. Sûrement l'alcool, ça me rend extrêmement bavarde.
Mais pas sur tous, bien évidemment. Mais je lui ai parlé de mon père, que c'était quelqu'un de très influant dans la région, sans rentrer dans les détails bien sûr, que je serais amenée à lui succéder et que lors de mes entraînements, je subissais de la torture physique mais aussi psychologique. Je lui est aussi parler du mariage arranger.

Au début ça lui a fait un choc, puis après il avait de la peine. Je déteste ça.

J'aime me confier à lui. Mais pas trop non plus.

Même si je sais que ça n'empêchera pas le mariage.

Mais il me permet d'évacuer ma colère, donc je continue de le voir. Et donc depuis j'y suis retourné tous les soirs, pour deux raisons, un, car j'apprécie réellement la présence et le soutien d'Ivan et deux, bien évidemment pour faire chier mon père.

Il est très strict sur mon comportement à l'extérieur. Car d'après lui, une future chef de mafia ne peut pas agir comme le commun des mortels.

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant