Chapitre LII | Une fin amère

8.1K 154 235
                                    

Vous avez déjà eu le besoin irrépressible d'être avec quelqu'un pour finir par avoir le cœur brisé, Damon à Shérif Liz forbes



1 semaine plus tard.

Après le moment que nous avons passé tous les deux, j'avais eu peur que Sergio s'éloigne, mais au contraire, notre relation a pris un autre tournant, nous sommes encore plus proches, enfin pas exactement, disons qu'on est proche d'une autre façon, nous ne sommes pas ensemble à proprement parler, mais je dirais que c'est en cours,

Je suis vraiment très heureuse ces derniers temps.

Ça me fais bizarre de m'être trompé, d'habitude mon intuition ne se trompe jamais, mais là j'étais heureuse de m'être trompé, je ne pensais pas que Sergio pouvait être aimant, ou même romantique, il m'avait habitué à son éternel masque d'homme froid.

Il m'avait habitué à cet homme qui prend des décisions sur un coup de tête, et qui regrettera par la suite, et c'est vraiment usant, mais de savoir que là ce qu'on avait vécu était partagé, je n'étais pas la seule à ressentir des choses, je n'étais pas la seule à penser à l'autre.

Et ça apaisait mon stress constant, j'avais ce poids en moins, et je savais que maintenant quoi que je fasse Sergio serait là, pour m'épauler, pour me soutenir, pour m'aider, ou pire pour me sauver si jamais ça devais tourner au vinaigre.

Je savais qu'avec lui à mes côtés il ne m'arriverais rien, car il me protègerait, contre tous, tous ceux qui m'ont voulu du mal, il me l'a dit, il tuera Giovani de ses mains, et quand j'aurais le courage de lui parler de lui, peut-être me dira-t-il la même chose ?

J'avais peur, j'étais traumatisé de mon enfance, mais tous mes doutes, tout mon manque de confiance ce sont envoler, grâce à Sergio.

Foutaise, que des foutaises

La réalité est tout autre la vérité, c'est que le lendemain de notre moment je me suis réveillé seule.
J'étais nu dans mon lit et à mon plus grand désarroi Sergio n'était pas là.
Sur le moment une énorme boule c'est former dans mon bas-ventre.

À tel point que j'en ai eu la nausée, oui j'ai clairement gerbé, je suppose que c'était les nerfs qui lâchaient, toutes mes craintes étaient fondées.

Il avait fui de la pire des façons, une semaine qu'il n'était pas dans sa propre maison, j'étais en train de devenir folle, j'avais besoin d'avoir une discussion avec lui, parler de ce qui s'était passé, mais pas seulement, lui parler aussi de ce que je ressens je ne peux pas le laisser fuir à chaque fois, c'est beaucoup trop facile, il est censé rentrer aujourd'hui.

Si lui il veut fuir, qu'il le fasse, mais moi je ne fuirais plus, je vais assumer ce que je ressens, et après je me concentrerais sur ma mission, j'ai été bête, bête de penser que Sergio pouvait être différente, bête de penser qu'il pourrait m'aimer, bête de penser que ça serait comme avec tous les petits couples, qu'il serait là allongé à côté de moi, je suis vraiment stupide.

Mes cauchemars qui avaient diminué avant ce moment d'intimité ont recommencé de plus belle, juste après, depuis une semaine ils sont beaucoup plus intenses, je ressemble limite à un cadavre heureusement que la douche existe et qu'elle me permet de ne pas ressembler à un zombie,

Et je connais la cause de ça, avant qu'on couche ensemble je commençais à me sentir en sécurité ici, il m'avait prouvé qu'il me protègerait et après la scène du baiser dans la voiture il n'avait pas eu de changement de comportement, inconsciemment je m'étais dit qu'il ne m'abandonnerait pas, je me suis trompé bien comme il faut, en fait Sergio reste Sergio, pourquoi réagit-il comme ça ? Aucune idée

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant