Chapitre XXIX | adrénaline

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Faible

Comme ta mère

- Putain mais ferme là

Je prenais ma tête dans mes mains et je me mettais à genoux sur le tatami.

Je déteste repenser à mon passé, comme on dit le passé c'est le passé mais je n'y arrive pas.

La vérité c'est que je vis constamment dans les tourments de mon passé.

Et c'est pour ça que je n'avance pas, c'est aussi à cause de ma vengeance.

Je me relevais, je sortais de la salle en prenant soin de refermer la porte derrière moi.

Je regardais l'horloge murale,

3h38

Je suis restée plus d'une heure et demie dans cette foutue salle de sport, ça m'a fait du bien mais ça m'a beaucoup tourmenté aussi, je me dirige vers la cuisine et je me sers un verre de lait.

Sans m'en rendre compte les larmes coulaient.

Tu es minable Irina

Je sais

Si tu avais été à la hauteur ton père ne t'aurais jamais abandonné.

Oui, c'est de ma faute je sais.

Je m'appuyais sur l'îlot central et je regardais pr la fenêtre laissant libre cours à mes larmes, seules des larmes pas de cris pas de bruit,

J'aime le silence.

Je devrais être heureuse je vais pouvoir me venger mais pourtant je ne le suis pas, pas par ce que je vais me venger, mais par ce que je dois me venger.

C'est triste d'en arriver là.

- Tigresse tu fous quoi ici à 4h du mat

Je me raidis instantanément, je n'osais pas me tourner

- R-rien je montais ma main au visage prétextant devoir me gratter pour essuyer mes larmes.

Mais soudain il apparut devant moi et me prit le visage

- Josh je soupirais

- Pourquoi tu pleures ?

- Je me suis faits mal

- Tu mens la

Je souriais, lui faisant comprendre que je ne voulais pas en parler

- Pourquoi tes mains son bandée

- J'ai faits du sport

- Sergio ta donner le code ?

Merde merde merde

- Quel code ? La porte était ouverte

- C'est une porte qui se ferme automatiquement mais bien essayer, tu m'épates tigresse

Ça n'a pas l'air d'être grave le fait que j'ai trouvé le code mais alors dans ce cas pourquoi mettre un code ?

- Bon met une veste et suis-moi.

- Hein ?

- Ne discute pas

Je m'exécutais, après tout j'étais chez eux je n'avais pas vraiment mon mot à dire.

Lui était parti et quand il revenait il avait enfilé un jogging et un sweat.

Je le suivais et il m'emmenait dans l'allée des voitures, je ne comprenais pas

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant