J'essayais tant bien que mal de reprendre mes esprits, la voix de Sergio résonnait dans mon esprit.Sergio était là ?
J'ouvrais les yeux, encore une fois et cette fois-ci je l'aperçus plus clairement, la première fois que j'ai ouvert les yeux j'ai tellement eu peur que j'ai cru que Giovani était venu.
J'avais terriblement peur, mon père m'a toujours appris que la peur était une faiblesse.
Et il est vrai qu'avant je me sentais en sécurité mais pas par ce que j'étais forte, je ne l'ai jamais été, je me sentais en sécurité simplement par ce que je vivais encore avec mon père.
Je savais qu'il me gardait un œil sur moi, du moins je l'espérais.
Je fixais Sergio qui était ... torse nu.
Vous m'avez perdu c'est bon ?
C'était tellement intime... mais le fait qu'il soit torse nu, plutôt le fait qu'il soit dans ma chambre, à une heure tardive, assis à côté de moi.
Oui ça c'était intime, la dernière fois qu'un homme c'était retrouver dans ma chambre le soir, c'était Giovani et ça c'est mal passer.
Dans un soupire je murmurais
- Il est revenu
Ma voix était tremblante et les iris marron de Sergio qui paraissait noir me fixaient comme pour comprendre ce que j'essayais de lui dire.
Je ne put retenir le sanglot qui menaçait de tomber depuis que j'avais faits ce cauchemar, et sans trop comprendre mon geste je prenais Sergio dans mes bras, oui j'ai pris Sergio dans mes bras un problème
Pas le moins du monde
Je pleurais sans pouvoir m'arrêter, je regretterais sûrement demain d'avoir faits ça, mais là j'ai juste besoin de réconfort.
- Qui est revenu
Je sentais dans sa voix comme de la colère, était-il énerver? Après tout il ne m'avait pas rendu mon étreinte j'étais toujours dans ses bras mais lui ne me touchais pas.
Je le dégoûte et je comprends, mais j'aurais voulu qu'il me prenne dans ses bras, je ne me rappelle même plus la dernière fois que quelqu'un m'a pris dans ses bras.
- Irina
Sa voix était tranchante.
Je n'osais pas me regarder j'étais encore dans ses bras mais avec un élan de courage je prononçais ce prénom qui me hantait depuis déjà deux mois.
- Giovani, suis-je bête il ne doit sûrement pas savoir de qui il s'agit C'est -
- Je sais
Et sans un mot de plus il entourait mon corps de ses bras, mon cœur battait à dix milles à l'heure, j'avais besoin de chaleur, et là c'était tomber sur Sergio, je ne le connaissais pas plus que ça, et j'avoue que ça me fais vraiment bizarre de me dire que le gars qui quelques jours en arrière m'étranglait et m'enfermait dans ma chambre était là.
Dans cette chambre assis sur mon lit à côté de moi, à répondre à mon câlin.
- Il ne te touchera plus
J'écarquillais les yeux, comment pouvait-il prétendre savoir que Giovani m'avait touché ?
Je ne comprends rien, nous étions seuls cette nuit là, personne ne peut le savoir, je n'en ai parler à personne et lui.. eh bien je ne sais pas.- Com-
Il lâcha un petit rire, ce qui me fit sourire
- Pose pas de question auxquelles tu ne veux pas de réponse mon coeur.
