Chapitre XXXVIII | avant la tempête

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Je me réveillais et j'essayais d'ouvrir mes yeux, mais c'était vraiment au-dessus de mes moyens.
Je crois que mes paupières non jamais été aussi lourde, c'est décidé plus jamais je ne touche à l'alcool.

Menteuse

Bon ok j'avoue, c'était peut-être pas ma dernière consommation d'alcool, mais disons que je ne toucherais plus au whisky, c'est vraiment trop fort pour moi, et franchement entre nous c'est pas si ouf que ça..

Même si je dois quand même l'admettre, c'était du très bon whisky.

Après quelques minutes à essayer d'ouvrir mes yeux, je me rendais compte que mes paupières ne sont pas les seules parties de mon corps que je ne peux plus bouger. J'ai essayé de bouger mon bras mais impossible il était collé à mon corps. D'ailleurs je réalisais que l'entièreté du haut de mon corps était paralysée.

J'essayais quand même de bouger mon bras, mais mission impossible je me concentrais donc sur mes paupières.

Je soupirais profondément et j'ouvrais mes paupières. Les rideaux n'étaient pas fermés et j'avais l'impression que mes yeux étaient en train de brûler et ils me piquaient et je n'avais qu'une envie c'était les refermer. Pas étonnant que j'ai mis une plombe à ouvrir les yeux.

Une fois mes yeux suffisamment ouverts, je retenais un cri quand j'aperçus des taches d'encre noire, juste devant mon visage.

Oh, bordel

Je tournais la tête et je me crispais violemment.

Sergio

Il dormait, et ma présence à ses côtés, n'avait pas l'air de trop le déranger. Son torse était en contact direct avec mon dos. J'essayais de pousser son bras mais c'était peine perdue. Après quelques minutes de réflexion, j'essayais de me rappeler comment j'avais pu terminer dans les bras de Sergio.

Mes yeux s'écarquillèrent et ma bouche s'ouvrait, quand je me rappelais de ce qui s'était passé cette nuit.

Je ne me rappelais pas de tout, mais suffisamment pour savoir que j'avais pointé une arme sur Kate, et que Sergio avait débarqué et qu'il m'avait pointé cette même arme sur la tête.

Et je me posais beaucoup de questions, mais elles étaient sans réponse. J'avais beau creuser ma cervelle, je n'arrivais pas à me rappeler comment une arme a pu atterrir dans mes mains. Je connaissais mais traumatisme et je savais qu'il m'était impossible de même toucher une arme.

Et soudain je me rappelais que j'avais de l'alcool dans le sang, mais pas juste un peu comme je l'imaginais à mon réveil j'étais vraiment ivre morte.

J'avais vraiment été idiote de céder à l'alcool, ça ne me ressemble pas. Je ne dis pas que je n'aime pas l'alcool. Mais je sais me contrôler, surtout en présence d'inconnu. Je sais que l'alcool peut me faire parfois dérailler et me faire faire des choses que je regretterai le lendemain un peu comme tout le monde en fait.

Mais je traîne pas mal de traumatisme, et bizarrement c'est traumatisme qui me hante jour et nuit quand je suis sobre quand l'alcool est dans mon corps ils ne sont plus présents et j'ai tendance à faire des choses qu'en temps normal je ne réussis même pas à penser. J'essayais encore de me rappeler les événements de la veille mais impossible.

J'en venais donc à la conclusion que si j'avais menacé Kate avec une arme, c'est que j'étais vraiment bourré, ou peut-être que l'idiot coller à moi m'expliquera ça quand il daignera se réveiller.

En attendant, il faut que je me sorte de la.

J'essayais une nouvelle fois de pousser son bras délicatement pour éviter de le réveiller. J'avais cru comprendre que le matin n'était pas une partie de plaisir pour lui et qu'il était encore plus de mauvaise humeur que d'habitude, mais au moment où je bougeais son bras pour me dégager un grognement sorti de sa bouche, cette même bouche qui était collée à ma nuque.

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant