Sergio avait essayé de me faire descendre en saisissant mes chevilles. Malheureusement pour lui, je n'ai ni l'intention ni l'envie d'arrêter mon chou c'est bien trop jouissif pour m'arrêter là. .
J'avais donc reculé et je n'étais plus autour des barres de pôle danse. J'étais simplement sur la piste, lui il me regardait toujours avec ce regard assassin. Il attendait que je fasse la chose de trop pour s'énerver, mais je savais qu'il n'allait pas s'énerver contre moi, il allait sûrement frapper le premier qui essayé de me toucher ou le premier qui essayé de m'adresser la parole, mais je ne le laisserai pas faire.
Tu as voulu jouer, on va jouer, mais à ma manière
Je continuais de me déhancher au son de cette musique, que j'adore, et je chantais de temps en temps des paroles
- Womanizer, woman-womanizer, you're a womanizer
Je mimais un micro avec ma main.
- Oh, womanizer, oh, you're a womanizer, baby
- You, you-you are, you, you-you are
Womanizer, womanizer, womanizer
Je continuais de me déhanché, plusieurs hommes et plusieurs femmes me regardaient faire.
Je n'aimais pas particulièrement être regardé, mais le sentiment d'avoir le pouvoir, le sentiment d'être la cause de la colère de Sergio. Ça c'était incroyablement jouissif, avoir les rênes en main être le maître du jeu, un jeu que lui-même avait façonné.
Qu'est-ce qui est pire que de perdre un jeu et bien c'est de perdre à son propre jeu.
D'un coup, je sentais une main saisir ma cheville. Sergio qui lui était en face de moi se raidit instantanément. Je descendais mon regard pour faire face à la personne qui avait saisi ma cheville, et mon regard croisa celui d'un homme qui devait avoir la trentaine. il était plutôt beau.
Et j'ai reconnu alors un des hommes qui étaient là depuis le début de mon show.
- Ça te dirait de boire un verre avec moi ma jolie ?
Bien qu'il arborait un visage de psychopathe il était venu à un très bon moment c'était le moment opportun, OK, il est plus vieux que moi il doit sûrement avoir 10 ans de plus que moi.
Je faisais mine de réfléchir, mais ma décision était déjà prise, j'allais évidemment accepter.
- Oui, aide-moi à descendre.
- Viens-la
Je n'ai absolument pas besoin d'aide pour descendre, je suis bien monté presque toute seule, mais je veux que Sergio voie cet homme m'approcher.
Je souriais à l'homme en face de moi, et je lui tendais mes mains. Il me fit signe de me tenir sur ses épaules, ce que je fis et ses deux mains encerclèrent ma taille.
Au moment où l'homme me faisait descendre en me tenant par la taille, je dirigeais mon regard vers Sergio, on pouvait voir la veine dans son cou, elle était à la limite d'exploser. On pouvait voir qu'il se contenait, mais que ça n'allait pas forcément tenir longtemps.
D'après ce que j'ai compris de Sergio, bien que je ne le connaisse pas plus que ça, c'est quelqu'un de très impulsif. Je suis d'ailleurs très étonné qu'il n'est pas déjà descendu quelqu'un.
Bon OK, il a frappé un homme d'ailleurs je ne sais pas ce qu'est devenu cet homme mais j'ai vu que les points de Sergio étaient en sang donc il n'a pas fait semblant.
Mais il n'a tué personne, peut-être qu'il fait ça parce que tout le monde le connaît ici et qu'il ne veut pas entacher sa réputation ou peut-être qu'il se retient. Je ne sais pas mais j'opterais plus pour la première proposition.
