Chapitre XLVII | discussion

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La parole apaise la colère


J'étais toujours dans ses bras, la colère était parti d'un coup, mais je savais qu'elle pouvait revenir à tout moment selon ce qu'il allait me dire, mais quelque chose me chiffonne, pourquoi tenait-il absolument à m'expliquer sa version des faits. C'est pas dans ses habitudes de discuter.

Je posais mes mains sur son torse pour le pousser puis il me lâcha, il me fixait, ce mec est vraiment bipolaire, c'est grave là, vraiment.

- Je fume une clope d'abord.

- D'accord

Il ouvrait ma portière et je pris place dans sa voiture, Sergio le gentleman.

J'attends donc qu'il termine sa cigarette de toute manière je crois que je n'ai pas vraiment le choix, pourquoi veut-il fumer, ça ne pouvait pas attendre ? J'espère juste qu'il ne pas m'annoncer encore quelque chose sur ma vie je supporterais pas, j'ai déjà assez appris.

Ce mec est un grand dingue, je ne voulais pas l'écoutez il aurait pu m'écouter pour une fois et me raccompagner chez lui, au moins le temps que ma colère redescende, mais je me connais elle ne serait pas redescendu pas tant que je ne lui aurais pas craché ma haine.

Je ne sais pas comment, mais il savait, il savait qu'on pourrait parler après m'avoir poussé à bout, cette fois-ci il va passer à l'interrogatoire, il va répondre à mes putains de questions, parce qu'il y en a beaucoup.

Sur ma famille, sur moi, c'est ironique de se dire qu'un inconnu en connaît plus sur moi que moi-même, je veux aussi en savoir plus sur la famille de Giovani, ça pourra m'aider, et je sais qu'il en sait davantage. Je veux aussi en savoir sur Ivan, c'est d'ailleurs le seul sujet que j'accepterais qu'il ne me donne pas de réponse, même si je meure d'envie de tout savoir, je sais qu'il ne me dira pas tout ce que je veux entendre.

Alors que j'étais encore dans mes pensées, je me rendais compte qu'il était dehors en t-shirt et que moi j'étais à l'intérieur avec sa veste, j'ouvrais la fenêtre.

- Ferme, tu vas avoir froid

- C'est plutôt à toi qu'il faut dire ça, tu veux ta veste.

- Non garde-la, maintenant ferme la fenêtre.

J'obéissais, ce mec me gonfle, il n'est jamais content, on dirait un ado en pleine crise, sérieux on est des adultes.

Alors que ma frustration montait en flèche, mon regard se posa sur la masse qui venait de s'affaler sur son siège.

Plus fort la prochaine fois

Si ça ne faisait pas un mois que je le fréquentais je me serais sûrement dit qu'il ne veut pas parler avec moi vu la nonchalance qu'il a mise quand il s'est assis, mais c'est Sergio, toujours de mauvaise humeur.

- Bon maintenant que tu es calmé, je t'écoute

il se fout de moi ?

- C'est toi qui as des choses à me dire il me semble

- Oui mais je sais aussi que ce n'est pas la seule explication que je te dois, alors vas-y poses toutes les questions que tu vaudras j'y répondrais.

Alors là je dois dire que je suis étonnée, il est tout le temps sur la défensive, et il garde toujours cette carapace en mode, moi je suis un mec mystérieux attention.

Et là il me laisse poser des questions ?

- Explique-moi le plan, je veux tout savoir de A à Z, ce que vous aviez prévu et ce qui s'est réellement passé.

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant