Chapitre XI | cauchemar

10.4K 242 12
                                    





J'ouvrais les yeux, non pas encore pourquoi j'étais de nouveaux là ? Était-ce un rêve ? Un mauvais rêve alors, non je ne veux pas revivre ça, plus jamais, je me débattais, j'essayais de bouger mais en vain.

Ma respiration était instable, j'avais l'impression de suffoqué, je ne suis pas claustrophobe mais là s'en étais trop, j'avais été entraîner à être captive, j'avais été entraîner à me faire battre, j'avais été entraîner à être face à des situations compliquées.

Des situations qui dans un premier temps vous figeraient sur place, vous en perdrez votre bon sens croyez-moi.

J'avais même été entraîner à supporter la douleur, oui vous l'avez compris j'ai été torturer, en grande partie par mon propre père, mais aussi par ses hommes.

À cette époque il m'avait dit que le fait que ça soit lui et non un inconnu serait mieux car je cite
« Te faire torturer par un être cher et bien pire que te faire torturer par un inconnu »

Mais là, la situation était bien différente.

Ce n'était pas un teste, ni un entraînement.

J'étais réellement captive.

Depuis déjà trois jours.

Je pouvais sentir mon coeur arracher ma poitrine tellement il battait fort, et vite.

Mes poumons eux étaient à bout à force de se contracter, je me retenais au plus de respirer, c'était vraiment dur.

Parfois je restais tellement de temps sans respirer que cela me provoquait une brûlure intense dans la poitrine, ce qui m'obligeait à reprendre un peu d'air.

J'étais au collège quand ils m'ont kidnappé, encore une fois je suis faible.

Si je n'avais pas été aussi faible je me serais défendu, au lieu de ça je pleure.

J'essuyais d'un revers ma joue qui était devenue rouge à force de recevoir des larmes.

Ma respiration se bloqua quand j'entendais des pas, ils se rapprochaient, depuis trois jours j'étais attaché pieds et mains liées à une chaise, dans une sorte de placard a balai, ça sentait la moisissure.

La seule chose à laquelle j'avais le droit était un bout de pain et de l'eau chaque soir.

J'avais faim mon estomac criait famine.

Il me créait des douleurs abdominales, à la limite d'une crampe, c'était insupportable.

C'est là que je réalisai que j'avais beau m'entraîner corps et âmes je restais faible.

Mes entraînements étaient bien pires, on m'avait battu on m'avait assoiffé, on m'avait privé de nourriture, mais inconsciemment je devais me dire que c'était un entraînement.

Car là en condition réelle le stresse fait que mes organes se réveillent , et ils me font vraiment mal.

Entre mon cœur mes poumons et mon estomac je n'en pouvais plus.

J'étais à bout.

Je permettais à mes yeux de pouvoir se reposer, mes paupières étaient lourdes elles menaçaient depuis longtemps de se fermées alors je mettais fin à cette lutte acharnée et je les fermais de moi-même.

***

- Sors-la

- Dépêches-toi

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant