Chapitre XLIII | liens de sang

6.4K 155 46
                                    





J'ouvrais difficilement les yeux, que s'était-il passé ? Je ne comprenais rien. Je me rappelle que j'étais contre un mur. Je me souviens aussi d'avoir entendu des bruits de pas. Je me souvenais aussi avoir espéré que ces bruits de pas étaient ceux de Sergio car il était partis déjà depuis une bonne dizaine de minutes.

Mais mes espoirs c'étaient vite envolé quand j'avais perdu connaissance, là j'avais compris que ce n'était pas Sergio, je ne me suis pas évanoui de cause naturelle, je le sais, je sais différencier les deux réveils

Et puis je me souviens bien, j'ai senti ce tissu se poser sur mes lèvres, je l'ai senti avant de m'évanouir.

J'ouvrais mes yeux et une affreuse douleur se manifestait au niveau de mes poignées, je dirigeais mon regard vers la provenance de ma douleur. Une corde était serrée autour de mes poignées, de façon à ce que ceux-ci ne puissent bouger.

Enfin, je pouvais les bouger, mais ça me faisait affreusement mal. La corde frottait sur le poignet, j'avais l'impression qu'on me perforait la peau. C'était horrible.

Je suivais du regard, l'autre bout de la corde, pour savoir d'où elle venait, elle était accrochée à un anneau en fer qui lui-même était accroché au sol.

C'est peut-être débile ce que je vais faire, mais il faut quand même que j'essaye de m'en sortir et puis cette corde me fait affreusement mal alors même si je ne peux pas sortir il faut que j'essaye de me délivrer de mes douleurs.

J'essayais tant bien que mal de me délivrer de cette corde, Je plantais mes ongles dans le noeud au niveau de l'anneau, mais rien à faire. Le nœud était tellement serré que je crois que je pourrais me casser les ongles.

J'abandonnais donc, et je retournais près du mur où je m'adossais.

Fais chier

Je regardais autour de moi, il faisait sombre ici ça n'avait rien à voir avec la pièce dans laquelle j'étais maintenu chez Amalia.

La pièce n'était vraiment pas conviviale. Les murs étaient remplis de toiles d'araignées et de sang séché. Ça faisait vraiment froid dans le dos. Je n'étais pas du tout rassuré, ça se trouve j'étais tombé dans la tanière d'un monstre.

Tu t'es un peu fait kidnapper, heureusement que t'es pas rassuré

Je rapprochais mes genoux de ma poitrine, et je posais ma tête dans mes bras. Il faisait vraiment froid dans cette pièce est cette position me permettait de me réchauffer un minimum.

Je me demande où je suis, je me demande aussi qui est derrière tout ça, est-ce Giovani ? Pourtant, il m'a bien fait comprendre que la seule raison pour laquelle il n'avait encore rien tenté c'était parce que j'étais sous la garde de Sergio. Alors je ne comprends pas car je suis toujours sur la garde de Sergio. Encore pire j'étais venu à cette soirée avec Sergio.

Aurait-il récupéré ses couilles entre-temps ?

Je me demande bien, de toute manière, à part mon père et Giovani qui pourrait me capturer sûrement pas Amalia je ne la crois pas assez stupide pour recommencer.

J'étais dans mes pensées quand soudain des bruits de pas retentir, non pas exactement des pas, c'était des talons. Comment ça des talons je ne comprends pas ou peut-être qu'au final Amalia est un peu plus stupide que je le pensais.

Souvent la porte s'ouvrait sur une jeune femme d'à peu près mon âge, je dirais elle était magnifique, elle était châtain clair et elle avait les yeux verts.

- Bonjour sœurette

Mon corps se crispait violemment j'étais totalement figé. Je n'arrivais plus à bouger face à la phrase qu'elle venait de dire comment ça sœurette je ne comprends rien. Je n'ai pas de sœur, j'en ai plus que marre de découvrir des choses de cette façon.

 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant