Chapitre 55 : Début des festivités

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Au milieu des bavardages enthousiastes des tableaux qui ornaient les murs des escaliers et parmi les pas précipités des élèves qui se rendaient à la fête, Sirius, en resserrant sa cravate noire, se tourna vers ses camarades.

« Je trouve cette histoire d'âme étrange quand même. Lunard, tu n'as pas entendu parler de quelque chose qui ressemblerait à ce dont a parlé Anthéa ? »

« Non, Patmol et combien de fois vais-je devoir te dire que nous pouvons leur faire confiance sans tout savoir ? »

« Ce n'est pas ce que tu disais au début, et puis, ce n'est pas une question de confiance, nous les aidons, nous méritons de savoir ce qu'il se passe. Je veux juste comprendre ce qu'elles cherchent. »

« Je le sais bien. On veut tous comprendre. »

« Je dois avouer que j'aime les aider même si je ne comprends rien à ce qu'elles veulent faire, mais je suis curieux de leur but. » Leur intima James.

Ce dernier était vêtu d'un costume bordeaux envoyé par son père agrémenté d'une cravate d'un marron rosée. Il portait une chemise blanche en dessous de sa veste ornée de motifs en forme de petits losanges. Son père, par égard pour Rémus et sur la demande de son fils, lui avait aussi fait envoyer un costume. Ce dernier, porté par le père du poursuiveur mais présentable, était d'un gris vert et s'accompagnait d'une cravata de la même couleur à petits carreaux et d'une chemise blanche.

Peter décida d'intervenir à son tour. Ce dernier était vêtu d'un costume marron qui tirait sur le orange dont la cravate couleur citrouille mettait ses yeux bleus en valeur. Il avait également opté pour une chemise crème pour mettre par-dessous sa veste.

« J'aime les aider aussi les gars, mais vous ne trouvez pas qu'elles ont l'air d'avoir quelque chose contre moi ? Je ne leur ai rien fait. »

A son air peiné, James lui passa un bras autour des épaules.

« Je te l'ai dit mon vieux, tu dois ressembler à quelqu'un qu'elles n'apprécient pas. Il ne faut pas non plus oublier qu'elles sont assez...sévères...ça ne doit pas aider. Mais je suis persuadé Queudver, qu'elles changeront d'avis. »

L'intéressé baissa la tête en la rentrant dans ses épaules et soupira.

« Si tu le dis Cornedrue. »

Ils continuèrent à descendre dans les escaliers en oubliant les questionnements que suscitaient Hermione et Anthéa et parlèrent de la fête qui les attendait et des mauvais tours qu'ils pourraient faire. James, lui, parlait surtout de Lily qui lui avait promis une danse sans qu'il ait eu besoin d'insister.

« Tu dois lui avoir tapé dans l'œil enfin. » Lui avait dit Sirius, un sourire joyeux sur son visage.

Ils passèrent à côté des portraits sans se soucier de leur conversation ni de leur regard attentif qui les suivait de temps en temps jusqu'à ce que l'un d'eux se précipite sur eux à leur passage. Une peine déchirante et surjouée sur le visage il pointa un doigt vers Rémus.

« Vous, vous ! Pauvre de moi ! On m'a prédit que vous m'enlèverai ma chère et gente dame ! Pauvre de moi ! Je vous hais Monsieur ! »

« Prédit ? On a un tableau de voyante ici à présent ? Je l'ignorai ? » S'étonna Sirius avec sarcasme.

« Et qu'est-ce que c'est que ces histoires Lunard, tu es un bourreau des cœurs à présent ? De quelle dame est-ce qu'il parle ? » Ajouta-t-il en donnant un coup de coude à son ami.

L'intéressé leva les yeux au ciel et secoua la tête.

« Je n'ai rien fait du tout. Il parle d'Anthéa, il se tourna ensuite vers le tableau, écoutez, je n'ai rien fait et Anthéa ne vous appartient pas, à personne d'ailleurs. »

Hold On (retour dans le passé à l'époque des Maraudeurs)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant