Chapitre 101 : "Amour... tu m'invites dans ton bain ?"

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⛔⚠️Ce chapitre est doté d'un contenu mâture, bien que j'ai essayé de l'écrire de manière poétique et suggérée, je préfère vous prévenir, au cas où. On ne pourra pas dire que je n'ai pas prévenu comme ça x')⚠️⛔

Les parents de Rémus étaient à nouveau de sortie. Ils avaient décidé de prendre une journée en amoureux dans les montagnes. Leur plan était de faire du ski toute la matinée, de déjeuner dehors et de visiter la forêt.

Ils avaient évidemment proposé, la veille, à Anthéa et leur fils s'ils voulaient venir, mais ces derniers avait refusé. Ils préféraient rester au chaud.

Ils reconnaissaient là leur fils. Ce dernier détestait le froid. Anthéa semblait le haïr avec autant de vivacité que lui.

Espérance et Lyall le savaient, ce que Rémus préférait à la montagne c'était l'atmosphère; se pelotonner dans une bonne couverture au coin du feu, un livre et un chocolat chaud à la main en regardant le froid se déployer dehors, alors qu'il était au chaud, à l'intérieur.

Ce dernier, en cette fraîche matinée, était justement en pleine lecture au coin du feu lorsque la jeune femme descendit en baillant. Pour une fois, elle s'était levée assez tard, la première fois depuis le début des vacances. Lorsque les marches craquèrent sous ses pas, le sorcier se tourna vers elle. 

"Bien dormi, Anthéa ?"

Elle réprima un léger bâillement et s'approcha du jeune homme à petit pas. Pour toute réponse, elle posa ses mains sur les épaules du sorcier et déposa un baiser sur son front. Les cheveux d'Anthéa, qui avaient poussés depuis leur rencontre, chatouillèrent avec sensualité la nuque et le torse du sorcier en se glissant sous sa chemise. Sa peau en ressentit les piqures brûlantes avec une telle intensité que le jeune homme frémit à ce simple toucher vaporeux. 

La sorcière partit ensuite dans la cuisine pour se préparer le petit déjeuner dans le silence le plus total. Elle n'était pas encore assez réveillée pour parler. 

Rémus posa son livre, sa tasse et quitta son siège enveloppé dans sa couverture. 

"Mon père a préparé des pancakes, ils ne sont pas aussi réussis que ceux de ma mère, mais ils sont tout aussi bons. Tu veux que je te prépare un chocolat chaud ?" 

La jeune femme hocha la tête en se frottant les yeux de ses petites mains recouvertes des manches immenses du pull du jeune homme.

Il fronça les sourcils. Elle le lui avait pris sans qu'il s'en aperçoive. 

"Oui, s'il te plaît." Marmonna-t-elle la bouche pâteuse de sommeil. 

Le sorcier s'activa donc dans la préparation de son chocolat chaud maison, tandis que la jeune femme partit s'asseoir à table, l'assiette de pancakes à la main et de l'autre, un pot de confiture à la mirabelle. 

Rémus cassa des morceaux de chocolat noir qu'il déposa dans un petit bol et fit chauffer de l'eau et du lait dans une casserole. Il attendait à présent que les deux breuvages frémissent l'un dans l'autre.

Alors qu'il attendait le signal du lait pour continuer sa préparation, le soleil conduisit son regard à se perdre dans la contemplation de la Serdaigle. Le soleil caressait sa peau de la même manière que les doigts délicats d'un amant aurait dévêtu l'objet de son amour. La peau blanche de la jeune femme fut couronnée d'une lueur orangée qui glissait sensuellement jusque sous ses vêtements. Le jeune homme rougit de remarquer que l'astre du jour perçait la chemise de nuit de la sorcier qui montait jusqu'aux genoux. 

Généreux, le soleil lui offrait la silhouette des jambes et de la poitrine de la sorcière. Pudique et respectueux de la sorcière, Rémus s'empressa de reporter ailleurs son regard. Il les plongea dans l'obscurité des cheveux de la Serdaigle qui devenait rayonnante sous l'impulsion de la lueur du jour. Le sorcier faisait de son mieux pour se concentrer sur le détail de chaque mèche caramélisée et ambrée par la lumière, afin de résister à la tentation que lui imposait l'astre céleste sans se préoccuper de sa timidité ou de sa gêne.

Hold On (retour dans le passé à l'époque des Maraudeurs)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant