Des fois j'y repense, a chaque vie,
Chaque vie coûteuse que tu as détruit,
Dire que toi et moi ça a commencé dans un rien,
Une simple romance,
Au parfum vert d'une twingo,
Tu as commencé à nous ronger,
Mon père et moi avions rien de bien spécifique,
Mais tu nous as élus comme hôte,
Et chaque nuit la danse reprend,
Car en fait tu n'est qu'une émotion,
Parfois Amour, tantôt Culpabilité,
Et c'est quand tu as été trop loin dans ta cupidité,
Que cette tour s'est effondrée,
Deux tour jumelle pourtant encore innocente,
Tu es venu flânant t'es belles paroles,
Une vie heureuse a 3,
Plus que deux dans 6 mois,
Et lui qui été si jeune,
Y as tu même penser ?
Que tu allais nous tuer ?
Je parle beaucoup d'elle, mais,
Ce jour là c'est toi qui a tous détruit,
Car cette vie je ne l'ai pas demandé,
Ni même aucune autre,
Et mes amis diront ;
« Axel ne voit pas t'as mère partout »
« Le passé est derrière va de l'avant »
Mais ce texte ne parle pas d'elle,
Ni même de mon père,
Ce texte parle tous bonnement de moi,
Je veux pas tergiverser mais,
J'aimerais y voir un peu clair,
Et ceux même quand la nuit se lève,
Y voir profondément et nettement,
Et si la Twingo n'étais pas là ?
Et si vous ne vous étiez jamais rencontré ?
Et si elle avait encore ses parents ?
Et si elle m'avait avorté ?
Et si tu l'as détestais ?
Et si elle n'avait pas commis le pire ?
Et si les volets restait fermé le soir ?
Et si elle m'avait accepter ?
Et si j'avais été heureux ?
Et l'ironie de ça c'est que je ne veux pas le savoir,
Car malgré les plaie j'aime ma vie,
Parfois bancale et cassante,
Mais depuis 20 ans elle dure,
Elle a survécu à tous c'est ras de marré,
Mais elle jalouse,
Les autres veulent avoir de belles voitures,
Regardant celle de leur voisin,
Mais moi à 5 ans,
Je rêvais que ma mère m'aime,
Que mon père n'étais pas ailleurs,
Que ma vie étais comme les autres,
Et il m'as fallu 20 ans pour comprendre,
Comprendre que tous ça n'allait jamais changer,
Que je serai toujours ce blondinet aux yeux bleus,
Qui pleurait tard le soir dans ça chambre,
En dessinant sur des feuilles blanches,
En utilisant le seul crayon de couleur inutile,
Le reclu de la palette, un blanc pale,
Car c'était ce que je voyais,
Le vide, rien d'autres,
Mais il m'as fallu également 20 ans pour comprendre,
Comprendre que ça m'as forgé,
Que grâce à ça rien de peux plus m'atteindre,
Que mon passif a déjà 75 balais,
Que les arcades cassées sont inévitables,
Mais que les os se reconstitue,
Et que le sang qui a tant coulé,
A toujours finit par sécher,
Et que si chacune de mes larmes étais devenu des diamants,
Je vivrai à Ibiza dans une villa sur la plage,
Le destin est quand même une belle pute,
Elle va tous donner ou tous te reprendre,
Mais tous restera quand même au fond,
Dans un coin du coeur,
Et qu'elles t'aide à bâtir les fondations,
D'une vie que tu n'as certes pas voulue,
Mais qui restera tel quel,
J'ai appris à ne pas trop idéaliser,
A faire de mes blessures des armes tranchante,
Pour mieux aimer,
Pour mieux m'aimer,
J'ai mis 20 ans,
Mais aujourd'hui je vie,
La vie que j'aurais dû jalouser,
Au lieu de cauchemarder,
20 ans pour aimer ce reflet,
20 ans pour ne plus tomber dans le néant,
Carapace blindée au plutonium,
Et dire que je ne veux plus oublier,
Et dire que j'aime ce guosse qui été déjà mort,
Sans savoir que ça vie commencerait plus tard que prévu,
Mais aujourd'hui je ne veux plus que Icarus tombe,
Car il a déjà failli s'y noyer,
Alors le prochain ange qui tentera de me brûler,
C'est moi qui lui coupera ses ailes,
Prend note Isabelle...