Y as tu déjà senti ?
L'impression d'être le vide,
Au fond de ta poitrine,
L'impression que ce trou noir,
Dévore tous sur son passage,
Parfois tu te dis que c'est derrière toi,
Que les beaux jour t'attendent,
Et c'est seulement que tu y crois enfin,
Que le cosmos t'ouvre ses portes,
Que tu découvre que tu as menti à toi même,
Que la mascarade s'estompe,
Et que les sourire sont à l'automne,
Ce qu'est la tristesse est a l'été,
Pourtant tu y crois toujours,
En apesanteur dans tes pensées,
Tu cherche l'étoile du nord une dernière fois,
Avant que ce trou noir t'englobe,
Du doux son du vide,
Et tous s'éteint decrescendo,
Tu te lève un matin,
Sortant des drap conjugal,
Seul et alité,
Tu va dans la salle de bain,
Là où le miroir te regarde,
Tu es devant toi,
Pourtant ton reflet semble pleurer,
Alors que tu tante de sourire,
Peut être pour berner le monde,
Ou toi même,
Ton reflet est cerné,
Et sur la poitrine un hématome,
Une plaie cardiaque,
Tu te dévisage un moment,
Et tu vois sur ton bras la montre,
Bloqué à une date,
Est-ce véridique ?
Que le temps te l'as volé,
L'âme qui te complétai ?
Et tu sort dehors pour voir le ciel,
Il fais beau,
Pourtant ça ne te va pas,
Car avec lui,
Même un orage était paradisiaque,
Et tu te renferme,
Car les gens ne doivent pas le savoir,
Qu'en partant une partie de toi est morte,
Et que peut-être plus jamais ne vivra,
Mais elle a fais sa tombe,
Au creux de ton coeur,
Entre tes peines et tes amours,
Gangrenant le reste,
Et si les anges existent,
Qu'ils aillent bien se faire mettre,
Car comme des saltimbanques,
Des voleurs d'or,
Ils ton arraché le bonheur,
Pourtant tu ne te laisses pas faire,
Mais avec la gâchette sur la tempe,
La menace paraît plus grande,
Un cambrioleur des coeur,
Après 20 ans,
Après tous ce temps,
Ton coeur perd de son sang,
Il s'assèche un peu plus,
Comme une fiole en verre,
Perdant son rhum ambré,
Et quand la fiole sera vide,
A quoi bon continuer ?
Si ce n'est pour rêver,
Chaque nuit,
Chaque jour,
Piquer à la morphine,
Pour croire qu'il reviendra,
On me dit que l'espoir fais vivre,
Mais moi il m'as tuer,
Comme un vulgaire morceau de chair,
Sur un bain marie d'émotion,
Et cette sainte marie,
Qui m'as gentiment écorché,
Qui m'as finalement crucifier,
Moi aussi sur une croix,
En or, en bronze ou en bois,
Mais surtout forgé de les douleurs,
Je ne crois pas en dieu,
Mais en toi,
Pas croyant,
pourtant avec toi au paradis...
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