Qu'est-ce qui ferait que cette année Noel serait différent ?
C'est la question que Charlie, 35 ans se pose à l'aube des vacances de Noel.
Maman célibataire d'un petit garçon, elle a du mal à sortir la tête de l'eau après un évènement dramatique.
Alo...
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Better Half Of Me - Tom Walker
2 janvier
Les jours ont défilé bien trop vite. Je n'arrive pas à me résoudre à la laisser partir, à les laisser retourner à Paris. Depuis le jour du départ de Laura, Charlie a délaissé la chambre d'ami et a investi ma chambre, pleinement.
Étendue sur le ventre à côté de moi, sa chaleur en contact avec mon corps me comble de bonheur même si au creux de ma poitrine, la faille de la séparation qui approche grandit. Même si je nous ai promis de ne pas les quitter d'une semelle il y a quelques jours, je suis conscient qu'on ne peut pas tout envoyer bouler du jour au lendemain. Nous avons chacun nos vies et nous devons les mettre en ordre avant de nous décider sur ce que nous allons réellement faire pour être ensemble.
Il y a deux jours, j'ai accompagné Charlie à Annecy pour qu'elle voit son père. Nous en avons discuté un bon moment avec sa mère et avec le médecin qui le suit à l'institut, car Charlie ne voulait pas que sa visite le perturbe encore plus. Elle était prête à le revoir de loin si le médecin le lui avait conseillé. Heureusement, cela n'a pas été nécessaire et elle a pu le rencontrer. Je sais que cette visite a remué sa culpabilité et qu'elle a été chamboulée de découvrir que ce père qui était devenu froid et inflexible n'est plus qu'un petit garçon dans sa tête. Il n'a plus ni la notion du temps ni beaucoup de souvenirs des personnes qui l'entourent. Charlie va devoir vivre avec cette réalité, elle ne retrouvera jamais véritablement celui qu'il était.
Son petit corps commence à remuer, mais je ne veux pas qu'elle quitte ce lit, pas tout de suite. Alors je surplombe sa silhouette en soulevant les couvertures et laisse nos peaux entrer en contact. Comme d'habitude, son épiderme se pare de frissons et je l'entends échapper quelques mots inintelligibles. Je n'arrive pas à distinguer s'ils réclament mes caresses ou au contraire que je lui fiche la paix. De toute façon peu importe, je sais que dans tous les cas j'aurais le dernier mot.
— MMMmmm mmm
Son odeur m'enivre et la sensation de sa peau nue et douce contre la mienne est un aphrodisiaque bien trop puissant pour que mon entrejambe déjà en forme ne termine pas de se réveiller totalement.
Mes doigts avides de son corps se frayent un chemin jusqu'à son paradis et elle gesticule un peu avant de capituler en prononçant mon prénom dans une plainte lascive.
— Gabriel...
Paré de latex, je délaisse son paradis de mes doigts pour la pénétrer de toute ma longueur. Je ferme les yeux lorsqu'une vague de bien être indescriptible s'empare de tout mon être. Faire l'amour avec Charlie a toujours été à part, le côté charnel du plaisir amplifié par cette connexion indescriptible que nous avons toujours partagée. Je me redresse et l'incite à écarter les jambes pour m'enfoncer encore un peu plus en elle. Elle ne se fait pas prier et j'accélère les coups de reins, m'enivre dans le plaisir et dans les sons étouffés qu'elle échappe et qui se meurent une fois sur deux dans l'oreiller où elle enfouit sa tête. Ballottée par la puissance de mes assauts, elle suffoque de plaisir et en réclame encore et toujours plus. Je sens les prémices de mon propre orgasme s'annoncer alors que ses parois enserrent ma bite de plus en plus fort. Elle halète et agrippe mes fesses en se contorsionnant. Quand elle parvient à griffer la peau de mon cul, quand elle projette ses fesses à la rencontre de mon pubis je perds pied et me libère dans un râle presque animal. Putain je ne me lasserais jamais de lui faire l'amour. Et pourtant, je sais que c'est sans doute la dernière fois avant un bon moment. Je me débarrasse de la capote et la noue avant de la poser dans un mouchoir.
