Avec une grâce naturelle, Louis frappe la boule blanche qui traverse la table, embrasse la noire et, très lentement, la bille noire roule, oscille au bord du trou et tombe enfin dans la poche d'angle, en haut à droite du billard.
Bon sang.
Louis se redresse et sa bouche s'épanouit en un sourire triomphal qui signifie « Tu es à moi, Styles ». Reposant sa queue, il s'approche nonchalamment de moi, les cheveux en bataille, en jean et tee-shirt blanc. Il ne ressemble pas à un P-DG, il ressemble à un voyou des bas quartiers. Merde alors, il est sacrement sexy.— Tu ne vas pas faire ton mauvais perdant, n'est-ce pas ? me murmure-t-il en s'efforçant de ne pas sourire.
— Ça dépend de la force de la fessée.
Je chuchote en m'agrippant à ma queue pour me soutenir. Il me la prend des mains et la pose à l'écart, puis il saisit le haut de ma chemise et m'attire à lui.
— Eh bien, faisons la liste de vos délits, monsieur Styles.
Il compte sur ses longs doigts.
— Un, me rendre jaloux de mon propre personnel. Deux, vous disputer avec moi au sujet de votre travail. Et trois, agiter votre délicieux postérieur sous mon nez pendant ces vingt dernières minutes.
Ses yeux brillent d'excitation.
— Je veux que tu enlèves ton jean et cette ravissante chemise. Maintenant.
Il plante un baiser léger comme une plume sur mes lèvres et se dirige calmement vers la porte pour la verrouiller.
Lorsqu'il se retourne pour me regarder de ses yeux brûlants, je suis paralysé. Je ne suis plus qu'un zombie, le cœur battant à tout rompre, le sang puisant dans mes veines, incapable d'actionner le moindre muscle. Je ne parviens à penser qu'à une seule chose - c'est pour lui , et je me répète ces mots comme un mantra encore et encore.— Tes vêtements, Harry. Il semblerait que tu les aies encore sur toi. Enlève-les ou c'est moi qui vais m'en charger.
— Fais-le.
Je retrouve enfin ma voix. Elle est basse et chaude. Louis sourit.
— Oh, monsieur Styles. C'est un sale boulot, mais je crois que je peux relever le défi.
— En général, vous relevez tous les défis, monsieur Tomlinson.
Je hausse un sourcil dans sa direction et il a une petite moue en coin.
— Bien, monsieur Styles, quoi que vous disiez.
Tout en avançant vers moi, il s'arrête près d'un petit bureau intégré dans une des bibliothèques. Il y prend une règle de trente centimètres en plexiglas. Il la saisit aux deux extrémités et la tord, sans me quitter des yeux.
La vache, c'est l'arme qu'il choisit. Ma bouche s'assèche.
Soudain je suis tout chose et mon érection est visible à travers mon pantalon. Il n'y a que Louis qui soit capable de me mettre dans cet état. Juste en me regardant et en tordant une règle. Il la glisse dans la poche arrière de son jean et s'approche tranquillement de moi, ses yeux sombres pleins de promesses. Sans un mot, il se laisse tomber à genoux et commence à défaire les lacets de mes chaussures, vite et avec efficacité, en enlevant en même temps mes Converse et mes chaussettes. Je me retiens au billard pour ne pas tomber. Baissant les yeux sur lui, je suis émerveillé par mes sentiments profonds pour cet homme. Je l'aime.
Il m'attrape par les hanches, glisse ses doigts dans les passants de mon jean et le déboutonne avant de descendre la fermeture. Il me regarde intensément et m'adresse son sourire le plus salace en faisant descendre mon pantalon. Je m'en extirpe, heureux de porter ce joli shorty en dentelle blanche. Puis, me saisissant par l'arrière des jambes, il fait courir son nez jusqu'au delta de mes cuisses. Je manque de fondre.
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CINQUANTE NUANCES PLUS SOMBRES
RomanceDépassé par les sombres secrets de Louis Tomlinson, Harry Styles a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditeur. Mais son désir pour Tomlinson occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, il...