Chapitre 6

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Le poing serré dans ses cheveux, ma bouche se déchaîne contre la sienne, le consumant, savourant le contact de sa langue. Et il est pareil que moi : il me dévore. C'est divin.
Soudain il me redresse et attrape le bas de mon tee-shirt qu'il fait passer par-dessus ma tête avant de le jeter par terre.

— J'ai envie de te sentir, dit-il fiévreusement.

Ses mains glissent dans mon dos pour me plaquer contre lui, et presser mes reins.
Puis il me repousse sur le lit, m'aplatissant contre le matelas, et sa bouche et sa main remontent jusqu'à ma poitrine. Mes doigts agrippent ses cheveux lorsqu'il prend un de mes tétons entre ses lèvres et qu'il tire fort dessus.
J'émets un cri et la sensation balaie tout mon corps, m'empale et resserre tous les muscles autour de mon sexe.

— Oui, bébé, je veux t'entendre, murmure-t-il sur ma peau chauffée à blanc.

Bon sang, je le veux en moi tout de suite. Sa bouche joue avec mon téton, tire dessus, et je me tortille et me tords dans tous les sens, plein de désir. Je sens son envie mélangée à quoi ? De la vénération. Oui, il me vénère.
Il me provoque avec ses doigts. Mon téton grossit, durcit et s'allonge sous ce contact expert. Sa main descend dans mon jean qu'elle déboutonne habilement. Il baisse la fermeture Éclair et faufile la main dans mon caleçon pour prendre mon sexe en main et le caresser quelques instants.
Sa respiration se fait sifflante quand ses doigts s'immiscent en moi. Je rehausse mon bassin contre sa main et il répond en effleurant ma prostate.

— Oh, bébé, souffle-t-il.

Il plane au-dessus de moi, ses yeux tendrement plongés dans les miens.

— Tu es tout mouillé, s'émerveille-t-il.

— J'ai envie de toi.

Sa bouche se joint de nouveau à la mienne et je sens son désespoir affamé, son besoin de moi.
C'est nouveau. Ça n'a jamais été ainsi, sauf peut-être à mon retour de Géorgie, et les paroles qu'il a prononcées plus tôt me reviennent... J'ai besoin de savoir que tout va bien entre nous. C'est le seul moyen que je connaisse.
Cette pensée me bouleverse tout à fait. Savoir que j'ai cet effet sur lui, que je peux lui offrir le réconfort, en faisant ça... Il s'assied, attrape le bas de mon jean et me l'enlève en le tirant, en même temps que mon caleçon.
Gardant ses yeux rivés aux miens, il se lève, sort un étui argenté de sa poche et me le jette, puis il ôte son jean et son boxer en un mouvement rapide.
Je déchire l'emballage avec empressement et, lorsqu'il s'allonge près de moi, je déroule lentement le préservatif sur son sexe. Il attrape mes deux mains avant de basculer sur le dos.

— Toi dessus, m'ordonne-t-il en me tirant sur lui. Je veux te voir.

Oh.

Il me guide et je me laisse glisser sur lui avec hésitation. Il ferme les yeux et soulève son bassin pour venir à ma rencontre, me remplir, m'étirer. Sa bouche forme un O parfait quand il expire.

Oh, c'est tellement bon, de le posséder, qu'il me possède.
Il me tient les mains et je ne sais si c'est pour me garder en équilibre ou pour m'empêcher de le toucher, malgré la carte qui se trouve sous mes yeux.

— C'est tellement bon d'être en toi, murmure-t-il.

Je me soulève de nouveau, grisé par le pouvoir que j'ai sur lui. J'observe Louis Tomlinson se disloquer lentement sous moi. Il me lâche les mains pour m'attraper par les hanches et je m'appuie sur ses bras. Il s'enfonce brutalement en moi et je pousse un cri.

— C'est ça, bébé, sens-moi, dit-il d'une voix tendue.

La tête rejetée en arrière, c'est exactement ce que je fais. C'est ce qu'il fait si bien.
Je bouge en répondant à son rythme dans un accord parfait. Toutes mes pensées et ma raison s'engourdissent. Je ne suis que sensations perdues dans ce vide de plaisir. En haut, en bas... Encore et encore... Oh oui. J'ouvre les yeux, je le regarde, haletant ; lui aussi me regarde avec passion.

CINQUANTE NUANCES PLUS SOMBRES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant