Chapitre 17

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Mmm.
Louis enfouit son nez dans mon cou tandis que je me réveille lentement.

— Bonjour, bébé, murmure-t-il en me mordillant le lobe de l'oreille.

J'ouvre les yeux en battant des paupières et les referme aussitôt. La lumière vive du petit matin inonde la chambre et Louis taquine doucement mon torse. Puis sa main se déplace pour agripper ma hanche alors qu'il est étendu contre moi, me serrant contre lui.
Je m'étire et savoure sa caresse. Je sens son érection contre mes fesses. Oh mon Dieu. Un réveil à la Louis Tomlinson.

— Tu es content de me voir, fais-je remarquer d'une voix ensommeillée, en me tortillant de manière suggestive contre lui.

Son sourire se dessine contre ma mâchoire.

— Je suis très content de te voir, répond-il en faisant glisser sa main sur mon ventre, et plus bas pour la poser en coupe sur mon sexe et le caresser de ses doigts.

— Il y a des avantages certains à se réveiller à votre côté, monsieur Styles, déclare-t-il d'un ton badin avant de me tourner pour que je sois allongé sur le dos. Tu as bien dormi ? me demande-t-il alors que ses doigts poursuivent leur torture sensuelle.

Il m'adresse son sourire éblouissant de top-model américain aux dents parfaites, à vous faire tomber raide.
Je commence à me déhancher au rythme de la danse de ses doigts. Il m'embrasse chastement sur les lèvres puis descend le long de mon cou, en me mordillant lentement, m'embrassant et me suçotant en chemin. Je gémis. Il est doux et son contact est léger et divin. Ses doigts intrépides cheminent plus bas et il en glisse un lentement en moi, en soufflant calmement d'admiration.

— Oh, Harry, murmure-t-il contre ma gorge. Tu es toujours prêt.

Il bouge son doigt au rythme de ses baisers tandis que ses lèvres voyagent tranquillement sur ma clavicule, puis vers mon torse. Il tourmente d'abord un téton, puis l'autre avec ses dents et ses lèvres, mais si doucement qu'ils finissent par durcir et pointer en une douce réponse.
Je gémis encore.

— Mmm, grogne-t-il.

Il lève la tête et m'adresse un regard ardent.

— J'ai envie de toi maintenant.

Il tend la main vers la table de chevet, puis se déplace sur moi en appuyant son poids sur ses coudes, et frotte son nez contre le mien pendant qu'il m'écarte les jambes avec les siennes. Il s'agenouille et déchire l'étui du préservatif.

— J'ai hâte d'être samedi, dit-il, l'œil grivois.

— Ta fête d'anniversaire ?

Je suis pantelant.

— Non. Je n'aurai plus à mettre ces saloperies.

— Judicieusement nommées, dis-je en gloussant.

Il a un petit sourire en coin en enfilant le préservatif.

— Êtes-vous en train de glousser, monsieur Styles ?

— Non.

J'essaie en vain de me ressaisir.

— Ça n'est pas le moment de glousser.

Il secoue la tête pour me réprimander et sa voix est basse et sévère, mais son expression - putain - est tout à la fois glaciale et volcanique.
Mon souffle se bloque dans ma gorge.

— Je pensais que tu aimais m'entendre glousser.

Je murmure d'une voix rauque en plongeant mon regard dans les sombres profondeurs de ses yeux mer en colère.

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