Une vie animée | Baji x Chifuyu

Chat-pitre 1

Petit mot de l'auteur :

Je pense avoir marqué les choses nécessaires en description de l'histoire, mais je vais faire un dernier rappel ici avant de vous laisser à votre lecture. Cette histoire est actuellement en cours d'écriture. Les mises à jours seront donc assez hasardeuses dans le temps. Si vous souhaitez être prévenus des nouveaux chapitres postés, vous pouvez, si le cœur vous en dit, vous abonner à ce compte. Je ferai passer une annonce à chaque nouveau post afin de tenir au courant les lecteurs de l'avancée de l'histoire.

Des scènes de sexe détaillées seront également présentes. En vue de préserver la sensibilité de certains lecteurs, des avertissements seront inscrits en début de chapitre ainsi que des indications afin qu'ils sachent où reprendre leur lecture sans être dérangés.

Petit ajout 1 an plus tard : en fin de compte, il semble que le simple fait de mettre l'histoire en piste de lecture suffit à être averti par notification. Mais, n'ayant jamais été que sur Wattpad via ordinateur, je l'ignorais. Voilà, voilà, je m'excuse de mon ignorance passée.

Je pense que tout est dit. Si l'envie vous vient de partager vos ressentis ou de poser des questions, l'espace commentaire vous est grand ouvert. :-)

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Assis sur une balançoire, je soupire d'impatience. Je renverse la tête en arrière, yeux clos, et inspire profondément. Une putain d'heure et vingt putains de minutes.

Il est une heure vingt de l'après-midi et Baji n'a toujours pas montré le bout de ses baskets. On avait pourtant dit une heure, sans faute. Baji arrive souvent avec cinq minutes de retard, mais là, c'est quatre fois cinq minutes de trop. Je lui ai bien dit que j'étais pressé, aujourd'hui, et ne pourrais le voir qu'en coup de vent. Et malgré ça, il me laisse poireauter pendant vingt minutes ?! C'est rageant. Il savait qu'aujourd'hui, je n'aurais pas le temps. Peut-être même qu'il l'a fait exprès, consciemment, afin de tester les limites de ma patience.

Eh bien, quelle que soit la raison de son retard, mes limites s'arrêtent ici. Je saute sur mes pieds, soufflant de frustration, et plonge mes mains dans mes poches. Cette fois, je me casse. À tous les coups, je vais arriver en retard à mon travail et me prendre un avertissement de ma patronne, tout ça car Baji m'a donné un rendez-vous de dernière minute pour finalement me poser un lapin. Le salaud.

Les chaussures crissant sur le gravier brûlant, je tourne les talons et sors du parc de jeux pour enfants. D'ailleurs, à ma connaissance, aucun enfant ne vient jamais jouer ici. Les principaux occupants des lieux sont les adolescents du coin, qui se retrouvent en bande pour fumer des cigarettes et partager leurs derniers ragots. Peu d'adultes sont assez insouciants pour laisser leurs enfants s'amuser ici.

Alors que je gagne le coin de la rue, prêt à tourner dans l'allée bétonnée, une voix m'interpelle de loin.

- Oh, Chifuyu ! Arrête-toi !

Je m'immobilise aussitôt, comme si je m'attendais à ce que Baji m'appelle alors que j'étais pourtant persuadé de ne pas le voir de la journée. Merde. J'aurais dû poursuivre ma route en lui lançant un doigt d'honneur sans me retourner, ça lui aurait fait les pieds. Les meilleures idées me viennent toujours trop tard.

Je fais volte-face et m'adosse au mur d'un bâtiment à peine aperçu du coin de l'œil, peut-être une agence d'assurance. Baji me rattrape d'un pas rapide, indifférent à la voiture qui klaxonne à fond dans son dos, conséquence de son freinage en catastrophe pour éviter la collision.