Comment Lia et Divina, deux soeurs à la tête du gang le plus puissant au monde, avec leur caractères opposés dû à leur enfances complètement différentes, vont-elles renverser le monde ? L'une élevé et éduqué comme un mercenaire, sans foi ni loi, et...
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Je suis assise en tailleur sur le sol gelé du dernier étage de la maison.
L'ancien déplace à nouveau un pion noir. Je sais pas ce qu'elle fait, mais elle a l'air de gagner, comme d'habitude.
Je déplace un pion blanc à mon tour puis entends dans la seconde qui suit « échec et maths »
Moi : ( en soufflant) Mais c'est pas possible !
Je décortique le plateau de jeux avec mes grands yeux.
L'ancien : ahah rentre tes yeux ils vont tomber par terre.
Moi : Faudra que tu te décides à m'apprendre.
L'ancien : Mais je t'ai appris ma fille. Je t'ai juste pas appris à gagner contre moi.
Moi : j'y arriverai.
Elle ricane et range le jeux.
Moi : On arrête de jouer ?
L'ancien : oui je suis fatiguée, je ne prends surtout pas le risque de me faire battre.
Elle se lève doucement, ramasse son foulard sur ces épaules et va déposer le jeu dans l'armoire en bois.
Puis revient s'assoir en face de moi.
L'ancien : Comment va Onia ?
Un frisson m'a parcouru le corps.
Moi : Elle aurait dû mourir y'a déjà une semaine, ça te laisse imaginer dans quel état elle est.
L'ancien ne dit plus rien et baisse la tête.
L'ancien : Je peux te partager quelque chose ma fille.
Moi : Évidement.
L'ancien : Tu sais Onia ne t'as jamais détesté.
Je reste silencieuse.
L'ancien : On la senti toute ta vie que tu lui en voulais pour ton père, et qu'elle devait te détester pour n'avoir rien fait pour t'aider.
Elle marque une pause en attendant une réaction.
L'ancien : Tu le sais ?
Moi : mmh
L'ancien : Elle s'en est voulu pendant des années de ne pas avoir pu t'aider. Tu es sa petite fille. La fille de son fils unique. Pardonne la. Ça ne te coûtera rien. Pardonne la.
Je ne sais pas quoi dire. Je la regarde juste.
L'ancien : Va la voir. Elle n'a plus de temps. Fait en sorte d'être là.
Moi : Alors qu'elle ne l'a jamais été pour moi ?
L'ancien : C'est bien ce que je te demande. Pardonne la. Elle pourra alors partir en paix. Et toi aussi.
