Chapitre 8

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    Le quelque chose était en fait quelqu'un. Je tombais nez-à-nez avec une fille à la peau matte et aux cheveux noirs rasés. Elle avait un regard dur et portait un débardeur noir un peu décolleté, un bermuda comme les tenus de camouflage militaire ainsi qu'un pistolet à la ceinture.

    Elle me plaqua contre le mur et m'attrapa à la gorge. Je tendis alors le bras attrapa son pistolet et le mis sur sa tempe avant de lui faire une balayette pour qu'elle tombe ce qu'elle fit. J'entendis les gardes hurler des ordres, relevais la fille et me cachais avec elle derrière une porte que je fermais à clé après avoir vérifier qu'il n'y avait personne dans la pièce.

  -  Qui es-tu ? me demanda t'elle

  -  Je te retournes la question.

  -  Rends le moi ! dit-elle en levant la main vers son pistolet

    Je ne lui faisais pas assez confiance pour le lui rendre.

  -  Je m'appelle Nora.

    Je lui fis signe de continuer.

  -  T'es qui ? T'es de la police ? Pourquoi je te raconterais ma vie ? Déjà je t'es dit que je m'appelais Nora !

  -  Que fais-tu ici ?

  -  Je vends des fleurs ! dit-elle ironiquement

  -  Sérieusement ! Tu travailles pour Grivon ?

  -  Non.

  -  Alors pourquoi es-tu ici ?

  -  Je n'ai rien à te dire !

  -  Si ! Ou tu préfères peut-être que je te livre à eux ?

  -  D'accord. Je trouver le bureau du fils de Grivon et le prendre en otage.

  -  Pourquoi ?

  -  Ça te regarde pas !

    Je crus voir un brin de tristesse dans son regard mais il partit aussitôt. Elle n'avait plus ce regard dur mais plutôt un regard emplies de nostalgie. Elle baissa les yeux puis les releva vers moi. Ils avaient perdu leur nostalgie.

  -  Tu sais les gardes te cherchent...

    La haine passa dans son regard.

  -  Il a tué ma famille ! Et brûlé ma maison !

  -  Comment puis-je te croire ?

  -  Je peux rien te prouver.

     Je lui faisais confiance. Ça se voyait que ce qu'elle disait était vrai.  J'étais très forte pour contrôlé mes émotions et sûrement qu'elle aussi mais c'était un sujet sensible pour elle et, ce sujet était tellement sensible qu'elle n'arrivait pas à cacher ses émotions pour ça.

    Je m'avançais vers elle et tendis la main. Elle hesita un peu puis saisis ma main et la secoua vigoureusement.

  -  Victoria.

  -  Comment ?

  -  Je m'appelle Victoria. Je suis là pour... les mêmes raisons que toi.

    Je gardais cependant son pistolet.

    La porte s'ouvris brusquement sur un garde avec un pistolet pointé sur moi. Il appuya sur la gâchette avant que j'eus le temps de prendre le pistolet que j'avais accroché à ma ceinture. Ce ne fut pas une balle qui sortis mais une sorte de seringue. La seringue vint se loger dans mon bras et ma vision se brouiller. J'entendis Nora crier, des bruits de pas puis plus rien.

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