Chapitre 15

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PDV Vicky

J'avais bien sûr accepté faute de mieux. J'attendais d'avoir un plan pour quitter cet endroit mais pour l'instant, je n'en avais pas.

Grivon m'avait redonné la robe et j'avais été contrainte de l'enfiler qui, soit dit en passant, était vraiment courte, moulante et avait un décolleté que je n'aurai jamais mis si je n'y avais pas été obligé ainsi que des talons aiguilles également rouge pétant. Je n'aimais pas du tout ma tenue.

Grivon m'avait expliqué les règles : je dois obéir sinon ma famille mourrait, un seul pas de travers et ma famille mourrait, une tentative de fuite et ma famille mourrait, si je ne me laisse pas faire, ma famille mourrait, si je ne fais pas ce qu'on me demande tout se suite, ma famille mourrait, une seule réflexion inappropriée et ma famille mourrait, pour faire clair, si je n'étais pas à leur service, ma famille allait mourir. Ces règles était valable par rapport à lui et à tout ceux qu'il jugerait avoir une bonne idée mais que pour l'instant, il me gardait pour lui ce qui lui vallut la désapprobation de Dwight. Grivon lui intima cependant de se taire et lui remonta les bretelles en insistant bien sur le fait que c'était lui le chef. Finalement, Grivon ET Dwight eurent le droit d'user ces règles vis-à-vis de moi. En gros, j'étais à leurs services et n'avais le droit de faire que ce dont ils avaient envie et mon avis ne comptait pas le moins du monde. Surtout à leurs yeux.

Je fus emmenée dans le bureau de Grivon qui me demandait tantôt un café, tantôt de lui faire à manger, ou d'autres tâches à faire. Je restais enfermer dans son bureau et toute mes journées étaient monotones. Je devais dormir avec Dwight qui devait ensuite m'emmener à la salle de bain où il y avait des toilettes puis dans le bureau de Grivon où je commençais une nouvelle journée à son service. Chaque soir, avant de se coucher, Dwight me murmurait : "Ne t'inquiète pas. Nous allons nous en sortir. Je vais te sortir de là.". Mais chaque jour, c'était un nouveau jour à leur service...

Je ne savais pas où était Nora, si elle allait bien et si elle viendrait me secourir comme je l'avais fait pour elle. Sûrement pas... Je ne savais pas non plus où était Derek ce qui m'attristais déjà un peu plus sans que je sache vraiment pourquoi. Je ne sais pourquoi non plusmais je ne pouvais m'empêcher d'aimer Bastien. Je veux dire Dwight ! Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Je suis amoureuse de quelqu'un qui veut mon mal. Enfin je crois...

PDV Derek

Je surveillais depuis quelques temps les allés et venus de Victoria et, bientôt, elle sortit du bureau de Grivon pour se diriger vers la porte de sa chambre. J'attendis qu'elle l'ai refermé pour rentrer à mon tour.

Je jetai un premier coup d'oeil sans la voir dans la pièce. L'eau dans la salle de bain -qui était dans la pièce d'à cote- se mit à coulé et je décidais donc d'attendre sur son lit le temps qu'elle ne termine ce qu'elle était en train de faire -un bain ou une douche-. Au bout d'une demi-heure, l'eau s'arrêta et je l'entendis sortir de la douche italienne donc elle devait prendre sa douche -car dans sa salle de bain il y avait une douche italienne et une baignoire-.

Elle sortit de la salle de bain, une serviette attaché autour de son corps. Lorsqu'elle me vit, elle laissa échapper un cri et son mouvement de recul fit tomber sa serviette. Je restai ébahi quelques secondes avant de détourner le regard et la tête. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle n'était pas nu, elle était en sous-vêtements.

- Qu'est-ce...? Qu'est-ce que tu fais là ??

- Ben... Je...

- Passes-moi mon maillot de bain qui se trouve à côté de toi s'il te plaît.

Je lui passai le maillot de bain à côté de moi. Il était noir, rose et blanc et c'était un bikini. Elle repartit dans la salle de bain avant de ressortir vêtu de ce jolie bikini qui lui allait merveilleusement bien.

- Je voulais aller me baigner un peu car Grivon est parti régler ses affaires et m'a demandé de rester ici... Tu veux... venir ? Tu pourras me dire ce que tu fais ici.

- Non, je serai bref : Victoria McDUGH, je suis amoureux de toi !

PDV Dwight

Je ne savais ce qui se passait. Elle était si belle, intelligente, forte. Et moi un pauvre type qui peut même pas l'aimer comme il faut. Comme je voudrais... Depuis la première fois que je l'ai vu, que j'ai senti son parfum, senti comme une décharge électrique quand j'effleurai sa peau si parfaite. Je l'avais aimé dès le premier jour. Oui, j'étais amoureux de Vicky MC DUGH. J'étais fou d'elle. La voir si malheureuse m'insupporte.

Chaque soir, je lui affirmais que l'on allait s'en sortir, de ne pas s'inquiéter. Mais chaque jour, elle repartait travailler. J'avais voulu partager les droits car sinon elle serait déjà sûrement enceinte. C'était une très belle femme et je mettrai ma main à couper que Monsieur GRIVON est envie de l'utiliser pour son compte ou même seulement pour son bon plaisir. Ce qui n'était pas une bonne chose.

Il se servait d'elle pour faire des petits coups de main pour lui mais je suis sûr qu'il allait vite la traîner dans ses affaires mafieuses. Je devais l'en empêcher car si elle faisait ça pour lui alors il arriverait à lui faire tout ce qu'il voulait.

Ce soir, c'était moi qui m'occupait d'elle pendant que quelques hommes faisaient le sale boulot de Monsieur GRIVON qui devait enlever toute trace de lui dans les fichiers de la police car il était loin d'être innocent. Très loin. Il avait déjà menacé des policiers. D'ailleurs, lorsque Victoria était allée voir la police et que l'enquête avait été ouverte, il s'y était rendu et y avait fait son petit ménage : couvert d'un manteau dont il avait remonté le col, il avait attendu le policier chargé de l'enquête puis l'avait menacé. Le policier avait fait l'erreur de continuer l'enquête. Deux jours après, son fils avait disparu; il le lui rendis après que le policier ai arrêté l'enquête après quoi, celui-ci aurait quitter la police. Ce qui était compréhensible. J'aurais fait pareil. Tout le monde l'aurait fait. Sauf Monsieur GRIVON. Je ne dis pas qu'il est sans coeur, je dis juste qu'il ne pense qu'au fille, à l'argent et c'est à peu près tout. Les valeurs de la vie, pour lui, une vie où l'on peut tout acheter, faire ce que l'on veut sans limite, ne pas gaspiller de l'argent pour des choses ne valant pas la peine, sans faire d'efforts -il ne travaillait même pas-. On peut se demander pourquoi il n'avait pas payer une fille au lieu de brutaliser et violer Victoria. Moi je savais pourquoi. J'avais compris lorsque je m'occupais de l'aider dans ses papiers et dossiers le matin et que j'étais tombé sur le dossier la concernant. À l'intérieur, j'avais trouvé sa photo, son nom, prénom, âge, sa famille et d'autres détails sur elle comme son école et sa classe. Il y avait ensuite quelques pages notamment une où était noté ses résultats scolaires ainsi qu'une carte avec entouré en rouge l'endroit où on l'avait retrouvé. Deux jours après, elle avait été emmené à l'hôpital.

Monsieur GRIVON n'avait pas choisis sa victime au hasard. Il avait choisi Vicky. Il la voulait. Il avait prémédité son coup.

Quand il vit ce que j'avais découvert, il m'avait expliqué que c'était vraiment important puis il n'arrêtait pas de parler d'elle. Il était hypnotisé par elle, il ne parlait que d'elle, passait beaucoup de temps devant la photo de celle-ci, ne voulait que la voir et il partait souvent pour la suivre et la voir sans même qu'elle ne le remarque. Sur le banc dans un parc, sur le chemin de chez elle, au collège... Il était tout simplement obnubilé (pour ceux qui ne save pas ce que cela signifie cela veut dire obsédé) par elle. Et je ne savais pas pourquoi...

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Hey !!! Un nouveau chapitre qui, j'espère, vous plaira !

Que pensez-vous de ce chapitre ?

Des différents Points De Vues ?

De Vicky ?

De Derek ?

De Dewey (Dwight) ?

Cette fois, j'aimerais que vous votiez pour le couple que vous préférez : Dewey/Vicky ou Derek/Vicky ?

Merci de continuer à me lire à ceux qui le font ! Commentez, votez et laissez-moi vos avis en plus du couple préféré !

#unefilledefrance


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