Chapitre 7

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Coucou !

Comme promis, je publie le prochain chapitre puisque j'ai eu 15 votes grâce à vous ! Merciiii

Bon chapitre !

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PDV Vicky

- Tu devrais mieux chercher la prochaine fois...

Je le regardais, ahuri. Quand je me rendis compte que je le dévisageais, je tournais la tête de l'autre côté. Je sentis la gêne Bastien puis il se leva et commença à partir... Mais il revint sur ses pas et je levais la tête vers lui. Je plissais les yeux et quand il remarqua que le soleil m'éblouissait, il s'assied en face de moi. J'évitais son regard.

- Oui ?

- Je... j'étais venu te voir à l'hôpital. Le... Les... fleurs c'étaient de moi. Pour le bon rétablissement. Je pensais pouvoir te comprendre et t'aider.

- Oh c'est mignon ! dis-je ironiquement

Il avait l'air triste. Je m'en voulais de l'avoir blessé.

- Bon merci pour les fleurs ! C'est seulement... j'ai fait un rêve et il y avait un garçon et il te ressemblait, bref ! Merci pour les fleurs. dis-je avec un semblant de sourire.

Je n'avais pas essayer de sourire depuis pas mal de temps. Je ne souriais plus en ce moment. Je me contentais d'observer les gens qui passaient et d'essayer de retracer leur vie la plupart du temps. Mais bien sur je suis discrète.

Bastien me regardais en souriant.

- Je vais rester avec toi ! Tu me plais bien !

- Tu ne connais rien de moi.

- Raison de plus ! Je veux te connaître !

- Pas moi. Vas-t-en !

- D'accord ! Je veux bien te laisser à une condition : un café tout à l'heure au Big Toast.

Le Big Toast est un café à 10 minutes à pied de chez moi.

- On verra. Je suis pas mal débordée en ce moment.

- Non ! Pas de "on verra" ! Promet moi de venir au Big Toast !

L'impatience commençait à me gagner et je commençais vraiment à en avoir marre. Je laissais échapper un soupir, fermais les yeux et massais mes tempes. Puis je les rouvris. Je voulais qu'il me laisse.

- D'accord ! Maintenant va retrouver tes copains !

Il se retourna après que l'on ai, lui et moi, échangé nos numéros de téléphone.

La journée passa lentement. En sortant du collège, je regardais les messages que j'avais reçu. J'en avais deux : un de mon père et un de Bastien. J'ouvris celui de mon père.

"Coucou est-ce que tu peux passer chercher du pain à la boulangerie s'il te plaît ?"

Je répondis vite fait par l'affirmatif et ouvris le second message.

"On dit 17h30 ?"

Il était actuellement 16h30. Je répondis que j'étais ok et allais m'installer dans mon bus où ma soeur et sa copine étaient déjà installé. Ma soeur ne me parlais toujours pas beaucoup même si ça allait déjà mieux. Après vingt minutes de bus, nous arrivâmes enfin à l'arrêt de bus, marchâmes vers la boulangerie, rentrâmes chez nous et nous posâmes sur le canapé, fatiguées.

Je pris mon ordinateur et m'enfermais dans ma chambre. J'avais découvert le nom de mon agresseur et menais à présent mon enquête seule car la police avait bouclé l'affaire pour manque de preuve au bout d'un mois. Mais j'avais fait des recherches et appris que le policier chargé de l'affaire avait été menacé par mon agresseur qui avait, le lendemain de mon agression, kidnappé son fils et ne le lui avait rendu que quand le policier n'avait clos le dossier. Je m'étais alors entraînée de façon à ce que je puisse me défendre et aussi à pouvoir trouver des choses pouvant m'aider à retrouver mon agresseur.

Celui-ci s'appelait Romain Grivon. Il avait un fils nommé Connor d'après les fichiers de la police. Ce soir je devais infiltrer l'entrepôt où Grivon père était et cachait ses armes en me servant des plans pour me guider et le retrouver. Grivon était dangereux et avait un casier judiciaire tellement gros qu'il m'avait fallu un mois pour le lire entièrement. Je n'étais pas sa première victime et j'avais de la chance d'être vivante. Il avait beaucoup de connaissances et de sources qui l'aidait et cachait ses crimes.

Je me mis devant mon armoire et pris un tee-shirt manche longue noir, un sweat à capuche noir et un jogging assez moulant noir également. En chaussures, je décidai de mettre des baskets à talon noir. J'attachais mes cheveux blond en une queue de cheval laissant ma mèche détacher. Je descendis les escaliers et prévins ma soeur que je partais courir et que je revenais dans une heure et demi, deux heure maximum. Il était 17h24. Elle ne protesta pas mais je sentais qu'elle hésitait à me laisser partir mais je sortis avant même qu'elle ne puisse ajouter un mot.

Dehors, il pleuvait des cordes. Je mis ma capuche et commençais à courir. Après une vingtaine de minutes de course, j'arrivais près du chemin de terre qui menait à l'entrepôt qui était caché derrière les arbres. Il était gris avec une porte noir. On aurait plutôt dit un énorme hangar avec plusieurs étages. Je me cachais derrière un arbre.

Je regarde l'heure. Il est 17h56. Il me restais une heure et demi maximum. Je décidais de passer à l'action. Il y avait une caméra de surveillance et un homme était posté dans l'entrée; il devait y avoir un autre garde derrière la porte. Je contournais le bâtiment, longeais le mur et allais à l'angle du bâtiment. Je passais rapidement la tête : la porte était là avec l'homme devant. Ils retrouvaient -la porte et lui- à quatre mètre de là où j'étais. Je réajustais ma capuche et une fois la caméra passée, je l'enlevais pour faire face au garde. Il était grand, brun, musclé au yeux verts. Je verifiais que d'ici la caméra ne pouvait pas me filmer et sortis au garde mon plus beau sourire.

- Excusez moi mais je suis perdue et je ne trouve plus mon chemin... Pourriez-vous m'indiquer la rue Victor Hugo ? dis-je en sortant une carte de mon sac.

- Vous n'y êtes pas du tout !

Il s'approcha de moi. J'attendais qu'il soit juste à quelques centimètres de moi pour lui prendre les épaules et lui enfoncer mon poing dans le ventre, je lui renvoyais un coup dans son ventre (mon genou cette fois). Je continuais en le frappant dans ses bijoux de famille. Il s'affala par terre en se tenant l'entre-jambes. Je remis ma capuche et donnais encore une quinzaine de coup de pieds dans son corps jusqu'à ce qu'il ne cesse de crier.

Avec ses cris, il avait alerté d'autres gardes qui arrivaient. J'eus le temps de sauter dans un buisson, et, quand il furent tous dehors, je me faufilais à l'intérieur mais je fonçais dans quelque chose. Je levais la tête. Le quelque chose était en fait quelqu'un...

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Hey !!!! Ça va ?

J'ai mis du temps à écrire le chapitre ! C'est un chapitre dans lequel il ne se passe pas énormément de chose mais qui est important pour la suite de l'histoire.

Que pensez-vous de ce chapitre ?

Je vous informe que je vais faire une relecture de mes chapitres précédents et corriger mes fautes.

Bisous et bonne soirée !

#unefilledefrance


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