Chapitre 12

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PDV Vicky

Je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait. Tout était calme. Tout était silencieux. Et d'un coup tout fut bruyant. Tout fut agité. Des bruits retentissant dans la maison tandis que je me levai rapidement.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, six hommes entrèrent dans la chambre. Je mis un coup de poing dans la mâchoire du premier, fis une prise de judo au second et... J'entendis ma soeur crier. Je me tournai vers la porte et la vis dans sa chambre qui était en face de la mienne.

Elle était vêtu d'un chaud pyjama gris, rose et rouge et un homme la tenait des ses bras. Il était grand, brun mais je ne vis pas son visage.

Je courus vers ces deux là et arrachai me soeur de ses bras et me mis en position d'attaque tandis que Charlotte était derrière moi. Il fit signe au quatre hommes qui étaient plus tôt dans ma chambre d'attendre et enleva sa veste en prenant soin de rester dans l'ombre puis il s'installa également en position d'attaque.

Nous commençâmes à nous battre. Le combat fut dur et ce serai mentir de dire qu'il n'était pas serré. Nous nous battîmes pendant au moins dix minutes mangeant chacun notre tour le sol. J'étais couverte d'égratignure au niveau du visage tandis que, lui, avait des bleus qui commençaient à se former le long de ses bras et de ses jambes. Nous étions tout les deux exténués.

Il était habile et moi j'étais maligne. Au moindre signe de déconcentration, c'était la fin assurée. Je ne savais pas pourquoi ils me voulaient moi mais j'étais sûr d'une chose : perdre conduirait à d'atroces souffrances.

Tandis que je me laissais divaguer, un énorme coup de poing vint atterrir sur ma joue et je tombais au sol. Je me relevais doucement mais reçu un coup dans le ventre. D'un coup de pied, je lui fis une balayette et il tomba lourdement à côté de moi, se rattrapant sur ses poignets, ce qui me laissa le temps de me relever et de le frapper à mon tour.

Le duel -car oui s'en était un- dura longtemps ci-bien que j'entendis sonner trois heure du matin. Ça faisait au moins trois quart d'heure que ces hommes avaient débarqués chez nous. Chez nous. Ce chez nous si confortable et si jolie qui maintenant était souillé de sang sur le parquet. Ce chez nous qui allait devenir synonyme de traumatismes. Ce chez nous où je m'étais entraînée si durement. Ce chez nous où nous avions grandi. Ce chez nous qui venait d'être envahie. Ce chez nous où je me battais à présent. Ce chez nous qui était devenu un endroit de combat ce soir. Ce chez nous où j'allais peut-être mourir, d'où je sortirai blessée, où je me battrai jusqu'au bout.

Il se releva et je pus voir son visage. Ne pus pas le voir plutôt car il portait un masque. Du sang coulait de celui-ci. Je lui redonnai un coup dans la face. Il tomba, le côté de la tête vers le sol. Celle-ci heurta lourdement le sol. Il ne bougeait plus... Était-il... mort ?? Un petit gémissement sortis du masque mais il se transforma bientôt en un râle.

Tandis que je restais pétrifier la bouche légèrement ouverte, haletante, des hommes accoururent vers lui et le relevèrent avant de l'emmener hors de la maison. D'autres arrivèrent. Ils emmenèrent ma famille sans que je ne puisse rien faire car une dizaine d'hommes m'avaient sauté dessus en même temps et étaient en train de me maîtriser. Je commençais à faiblir étant donné que je m'étais beaucoup battu.

Je reçus un coup de couteau dans l'épaule droite ce qui vallut un cri strident de ma part. Je l'arrachais animer d'une haine et d'une rage infini. En rassemblant mes dernière force, je me retournais en brandissant le couteau dans tout les sens, sans savoir vraiment ce que je faisais. D'autres hommes vinrent en renfort et me jetèrent à l'arrière d'un camion.

J'entendis la sirène de la police et des gens dans la rue criaient de s'arrêter et qu'ils avaient déjà appeler la police. Mais c'était trop tard. Le camion filait de plus en plus vite. Je n'arrivais pas à bouger mon bras et j'entendais les pleurs de ma soeur dans un coin sombre du camion. Je m'avançais doucement vers elle, m'asseyai, lui pris la main et commençais à la caresser. Je n'arrêtais pas de lui murmurer que j'étais désolé. Je la pris dans mes bras et nous restâmes dans cette position un bon moment. Le temps du trajet.

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