Il posa son regard sur elle, et je fis de même. Elle avait un beau visage, semblait sûre d'elle et était très élancée. Un style assez atypique, mais à la fois très chic.
- Mon ami m'a dit qu'on l'appelait la Fameuse, déclara Bastien.
- Mais pourquoi...
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Le soleil venait de se coucher et nous étions tous les deux posés sur un banc, nos mains entrelacées. Mes yeux ne cessaient de briller en sa présence et je ne pouvais m'arrêter de sourire. Il dépose sa tête sur mon épaule et se met à rire.
— J'arrive pas à croire que tu te sois échappée du dîner de famille pour être à mes côtés, déclare-t-il.
— Mes cousines me couvrent et c'était pour la bonne cause, non ? lui réponds-je après lui avoir ébouriffé les cheveux.
— ANA' ! hurle-t-il après s'être assis.
Il m'ébouriffe mes cheveux et commence à me chatouiller. Il sait que je déteste les chatouilles et il aime en jouer là-dessus. Peu après, il me porte comme une princesse et me fait tourner.
— Crois-moi, Ana, tu ne regretteras pas d'être à mes côtés, m'avoue-t-il en me regardant.
— Je perds déjà mon temps à être à tes côtés alors que ma famille m'attend, imbécile.
— Si tu veux que je touche à ta sensibilité, ne me cherche pas trop.
— Ah ouais... j'aimerais bien voir ça, mais sache qu'un jour je connaîtrai ton point faible et tu feras moins le malin, dis-je après avoir souri.
— T'es pas très futée, mais continue à espérer, ma petite.
— Hé ! Je ne suis pas ta petite, m'exclamé-je après lui avoir tapé légèrement l'épaule.
— Aïe, mais pourquoi tu aimes tant me frapper ? Je suis censé être ton petit copain, dit-il en faisant mine de bouder.
— Hoo, mon petit bébé, il boude. C'est ta passion de râler, pas grave, j'ai la solution.
— Et c'est quoi ta solution, médecin Anamala ? me demande-t-il, curieux de ma réponse.
Je mets mes mains sur son visage puis je l'embrasse. Il semblait heureux.
— Je suis pas satisfait, désolé, dit-il en réclamant un autre bisou.
— Eh bah tant pis pour toi, car les bisous d'Anamala soignent tout, lui réponds-je en lui faisant un clin d'œil. Il est temps de rentrer, nos familles nous attendent.
Il me fait descendre et regarde son téléphone avant de le ranger. Il vient mettre ses mains sur mes hanches pour nous rapprocher et coller nos visages.
— Joyeux Noël, Anamala, déclare-t-il, le sourire aux lèvres.
— Joyeux Noël, Ross, déclarai-je à mon tour avant de l'enlacer.
***
— Tu as de la chance d'avoir de merveilleuses cousines qui couvrent tes petites fesses pour aller voir ton mec de riche, ma belle, s'exclame Jemina.