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Anamala

Une nouvelle année = de nouvelles résolutions que l'on ne va même pas appliquer pour cette année, mais bon

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Une nouvelle année = de nouvelles résolutions que l'on ne va même pas appliquer pour cette année, mais bon. La rentrée approchait à grands pas et, honnêtement, je n'avais aucune envie de reprendre les cours, sachant que je vivais ma meilleure vie aux côtés de Ross. La réalité nous rattrapera toujours.

— Tu aimes tellement venir chez moi que ma mère te considère comme sa deuxième fille, c'est dingue, s'exclama Hakira en me servant un verre de citronnelle.

— Merci, et toutes les mères m'adorent, je suis une gentille fille.

— Mais pas avec les garçons.

— Pas obligé de me rappeler ça, mais je tiens à préciser que tu m'as en partie poussée dans les bras de Ross.

— Oui et je ne regrette rien, dit-elle très fièrement.

— Bref, assez parlé de moi, tu dois me raconter ce qu'il s'est passé avec Alex.

— Horrible... Il m'a fait une crise de jalousie car j'ai dansé avec un mec qui, d'ailleurs, était ultra beau, mais je n'ai pas pu savoir son prénom. Après, c'est parti en embrouille totale, Maxence a dû intervenir au risque que je lui balance mon punch au visage, raconte-t-elle après avoir roulé des yeux.

— Je ne comprends pas pourquoi il te fait une crise de jalousie alors que c'est lui qui a voulu en finir.

— Je me suis dit la même chose, alors que lui, qui est aussi "nul" avec les filles comme il le dit, n'hésite pas à traîner avec Meg devant mes yeux. Et quand un mec me plaît, il refuse que je fasse connaissance avec lui.

— Et ce mec était comment ? je lui demande en jouant avec mes sourcils.

— Il était grand, brun aux yeux marron foncé, il m'a dit qu'il jouait au basket et on a beaucoup rigolé ensemble.

— Il est à l'université ?

— Non, pas du tout, sinon je l'aurais déjà remarqué, enfin je pense, répond-elle après s'être avachie sur la table. Pourquoi a-t-il fallu qu'il gâche tout...

— Ne t'inquiète pas, si c'est vraiment un gars qui te plaît, le destin te le remettra sur ta route. Moi, j'y crois.

— J'espère. Bon, allons profiter de nos derniers jours avant la rentrée qui risque d'être compliquée.

— Oh, rien que d'y penser, j'ai juste envie de prendre un billet pour Ibiza et ne plus revenir, dis-je en râlant.

— Prends-en deux, je me rajoute à la liste.

***

— Bonne année ! s'exclama Ross après m'avoir embrassée.

— Bonne année ! dis-je après lui avoir souri. Tu vas me laisser dehors ou j'ai le droit de rentrer chez toi ?

— J'aimerais te laisser à la rue, mais je ne veux pas avoir tes parents sur mon dos.

C'était la première fois que je venais chez Ross. Il a son appartement, mais il rend souvent visite à sa famille. Il m'a fait visiter tous les recoins et je peux dire que la décoration est incroyable. Son appartement est spacieux et il dispose de plusieurs salles, dont une avec ses designs et ses objets de tatouage, puis une autre comportant des instruments de musique, notamment une guitare électrique et une batterie. Je lui ai demandé s'il pouvait m'apprendre, car je désirais tant jouer l'un de ces instruments.

— Mon mec est un artiste et tu ne me l'as même pas dit, déclarai-je en esquissant un sourire.

— Écoute, je suis un peu parfait, chose que tu ne peux pas comprendre, dit-il avec une telle assurance.

— Un peu trop confiant à mon goût. Et dire que c'est grâce à moi que tu as de bonnes notes en économie, lui lançai-je en lui faisant un clin d'œil.

— Arrogante que tu es.

Il me tire vers lui, me fait asseoir sur ses genoux, puis dépose quelques baisers sur mon cou, et je me mets à rire.

— Bon, arrête de me distraire et apprends-moi cet instrument, déclarai-je en me relevant.

— Hmmm non, on peut pas rester comme ça un peu, puis après je t'apprends la guitare électrique, répond-il en râlant.

— Tu es vraiment un gros bébé. D'ailleurs, tu comptes toujours couper tes cheveux ou pas ? je lui demande en lui tirant les joues.

— Je ne sais pas, dans la semaine je vais chez le coiffeur et tu sauras le résultat qu'à la rentrée.

— Qu'à la rentrée ? Je veux pas chambouler ton avis, mais... je t'aime bien avec les cheveux longs.

— Donc si je les coupe, je serai plus à ton goût ?

— Tu es déjà à mon goût, mais si tu les coupes, tu seras encore plus beau, lui avouai-je après avoir souri.

— Hmmm ah ouais ?

— Hmmm ouais, l'imitai-je en prenant un ton grave.

On a passé la soirée ensemble. Ma relation avec Ross est tellement tout beau tout rose que je ne contrôlais même plus le temps. On a passé ces deux semaines ensemble et c'était un pur bonheur. Peu après, il m'a raccompagnée et j'ai commencé à ranger mes affaires tout en discutant avec Malika au téléphone.

— J'envoie des messages à Jemina, mais elle ne me répond pas. Elle a perdu son téléphone ? demandai-je, assez inquiète de la situation.

— Ah oui, faut que je te raconte. Jemina, elle est tellement tête en l'air qu'elle a oublié son téléphone quand on est parties faire les courses. Elle l'avait déposé dans un rayon, mais qui fait ça ? me répond Malika.

— Jemina est la seule qui fait ça, mais tant qu'elle va bien, c'est le principal. Sinon, c'est quoi les news ?

— À part que tu nous lâches pour ton Ross, nous, on va bien, on vit, on mange et on dort, chose que tu connais hein, déclare-t-elle après avoir ri.

— Bande de jalouses. Tu dis ça, mais quand tu vas le voir, tu vas changer d'avis. Donc fais pas genre tu me boudes là.

— Tu me connais tellement. Mais je trouve qu'il te rend vraiment heureuse, même si ça ne fait que quelques semaines, mais je te sens différente par rapport à l'autre, là.

— Maxence ?

— Ouais, ouais, Maxence. D'ailleurs, il le prend bien ?

— Non, pas du tout, mais j'essaye de faire abstraction de lui, car je le comprends. Je l'ai quitté pour aller avec son ami, lui répondis-je.

— Tu fais juste preuve de maturité et tu évites que les problèmes s'aggravent. J'aurais fait pareil. Je t'ai vraiment bien élevée.

— Malika, on a que quelques années d'écart et pas 10 ans, ma belle.

— Même, je suis l'aînée et tu me dois du respect, de l'amour et des conseils gratuits que je t'apporte. Sois contente.

— Je suis contente de vous avoir et c'est pour ça que nous sommes une famille, dis-je en souriant.

On a beaucoup discuté, puis nous avons dû couper, car je devais préparer mes affaires pour la rentrée et je devais aussi manger.

𝐋𝐀 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐒𝐊𝐈𝐍 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant