Le Contrat Amoureux

Chapitre 51

- Je t'ai ramené à manger au cas où cette nuit tu aurais faim.

- Je t'ai dis que je n'avais besoin de rien.

- En dépit de tous tu as besoin de moi.

Elle se retourna de dos contre lui.

- Comment tu te sens aujourd'hui ?

- Tu veux dire après avoir appris que j'attendais pas un mais deux enfants ?

Elle le sentit s'approcher d'elle et s'asseoir près d'elle sur son lit.

- On prendra des nounous. Tu verras, tu ne seras pas dérangé.

Elle se retint de pleurer et passa ses doigts dans ses cheveux.

- Ne te met pas dans cet état. Ce n'est pas bon pour les bébés.

- Les bébés ne sont pas non plus bon pour moi.

Il fut effrayé de ses paroles et se releva aussitôt.

- Cassandra moi non plus je ne m'y attendais pas mais se morfondre ne nous aidera pas. Au contraire. Je veux que tu mènes ta grossesse jusqu'à terme sereinement. S'il te plaît. Pour le moment c'est tout ce que je te demande.

Elle se retourna alors vers lui intriguée.

- Et le mariage ?

Il soupira et son visage s'assombrit.

- Je serais plus apte à t'accorder ce que tu veux une fois qu'ils seront nées. Tout ce que je te demande c'est de prendre soin de toi. Nous pourrons discuter du reste après leur naissance.

Il observa son hésitation et se rapprocha immédiatement d'elle.

- Laisse moi m'occuper de tous. Tu verras, rien ne changera à ton train de vie si ce n'est la fatigue. Tu continueras à regarder l'orphelinat, tu t'occuperas de la maison, tu iras à l'école. Pour le reste je m'en charge. Je veillerai à ce que tu ne manques aucune visite et si tu ne veux pas t'occuper de la layette je m'en chargerai. Je veillerai à ce que tu ne sois jamais seule. Et quand ils seront nées, tu seras libre de nous quitter et de faire ta vie comme bon te semble.

- Et pour le contrat ?

- Demain nos avocats se chargeront de l'annuler. Il est maintenant bien plus que caduque. Il n'y aura plus aucune contrainte.

Son cœur se serra dans sa poitrine. Qui aurait cru que ce serait lui qui maîtriserait autant la situation.

- De toutes les façons, je n'ai pas le choix.

- Merci beaucoup ma chérie.

Il se rapprocha d'elle et lui embrassa le front.

- On va y arriver.

- Bonsoir.

Ils se retournèrent vers le docteur Fletcher.

- C'est bien que vous soyez là vous aussi Monsieur Parker. Je passais vous informez que d'ici après demain vous pourrez rentrez chez vous. Maintenant que nous connaissons bien le cas de votre femme et les raisons de son anémie ce sera gérable à distance.

- C'est super.

- Alors, je lui ai fait une ordonnance. Elle va tripler sa quantité de vitamines et ce serait mieux de ne pas la laisser trop longtemps seule. Les grossesses gémellaires sont parfois très compliquées à gérer. Donc je l'a verrais d'ici deux semaines ici même pour évaluer l'avancement de la grossesse.

- Merci docteur.

- Je vous en pris.

Le docteur se retourna et parti.