Chapitre 54

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- Avant que Corey ne rentre de son voyage, il faut que nous t'achetions des vêtements de grossesse.

- Pourquoi avant que Corey ne rentre ?

- Parce que je serai rentré chez moi.

- On a qu'à commander. Je n'ai pas envie de sortir.

- Ça fait combien de semaines que tu n'as pas vu le soleil. Allé viens ça te fera du bien.

- Non vas-y toi. Ils n'ont pas besoin de me plaire juste d'être assez gros.

- Il faut que tu te lèves Cassandra. Tu me fais de la peine ma chérie.

- Je vais très bien Hélie, vraiment. Je suis juste fatiguée. On en reparlera quand tu passeras par là.

La porte de la chambre s'ouvrit alors sur Margareth.

- Excusez-moi mesdames. Madame Parker est en bas et demande à vous voir.

- Pas celle-là ! râla Cassandra.

- Tu descends lui dire bonjour ?

- Je ne me sens vraiment pas d'humeur à la supporter aujourd'hui.

- Karen, quelle surprise !

- Cassandre, Corey m'a prévenu que vous étiez malade.

- C'est gentil à vous d'être passer prendre de mes nouvelles mais je suis sortie de l'hôpital il y'a six semaines maintenant. Un appel aurait été plus simple.

- Je vous en prie, vous êtes chez vous. Asseyez-vous, j'aimerai vous parlez.

Cassandra ne se fit point prier pour obtempérer et fit face à sa belle-mère.

- Je suis consciente que nous soyons partis du mauvais pieds vous et moi et que cela était entièrement de ma faute. Seulement voilà, vous êtes l'épouse de mon fils et vous portez en vous ma descendance. J'aimerai que nous repartions sur de nouvelles bases.

Cassandra l'a regarda sans rien ajouté.

- C'est possible ?

- Excusez-moi. J'attendais quelque chose qui ressemblait beaucoup plus à des excuses.

- Je m'excuse pour tous ce que j'ai pu vous faire de mal.

- Vous êtes excusez Karen.

- Vous portez ma descendance en vous et même si je n'ai pas toujours été agréable avec vous, je comprend que une fois que ses enfants seront nés nous serons liés vous et moi à jamais.

- Vous êtes au courant.

- Oui, Corey m'a dit que vous attendiez deux garçons. Félicitations.

Cassandra observa la lueur brillante dans les yeux de sa belle-mère.

- Ça a l'air de vous faire plaisir.

- Naturellement. Pas vous ?

- Non, absolument pas. J'espère que cela ne réveillera pas votre animosité envers moi.

- Je ne vous comprends pas. Vous ne rêviez donc pas d'être mère ?

- Évidemment, enfin je crois...

- C'est normal d'être effrayé, vous vous êtes mariés il y'a à peine quelques mois avec un homme que vous connaissiez certainement peu mais vous y arriverez.

- Je l'espère aussi...
 

- Ça te plaît ?

Cassandra quitta le miroir des yeux et se retourna vers son amie.

Le Contrat Amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant