Chapitre 1

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Cassandra était assise sur le vieux canapé qui l'avait accueillit même dans cette bâtisse, se demandant comment elle allait faire pour que ces enfants puissent survivrent. Et malheureusement il n'y avait que la proposition d'Héléna qui valait la peine, peut-être n'était elle pas assez claire mais pour le moment il n'y avait pas où aller voir.

- Cassandra, il faudra te décider. On a pu subvenir à leur besoin aujourd'hui mais ce ne sera peut-être pas le cas demain répéta une fois de plus sa meilleure amie

- Hélie ce n'est pas aussi facile tu sais? Imagine qu'il me claque à la porte ou alors qu'il refuse tout simplement de m'aider.

- Eh bien qui n'essaie rien n'a rien. Tu pourrais être surprise par la suite des événements.

- Oui c'est ça. Au pire des cas il me verse un sceau d'eau pesta t-elle.

- Écoute Cassandra, tu ne vas pas jouer à la plus forte. Je te connais depuis toute petite et je sais à quel point cette situation te casse le moral. On a l'habitude et comme toujours on va s' en sortir je te le promets. Mais pour le moment, il va falloir qu'ils se nourrissent. Les donateurs ne sont pas très actifs en ce moment. Alors nous avons besoin de son aide ne serait-ce que pour un mois. Nous enverrons une lettre à l'État lui faisant part de nos difficultés mais la possibilité qu'elle soit lu d'ici bientôt est bien trop petite. Mes maigres économies sont épuisés et je ne peux plus aller demander de l'argent à mes parents. Tu comprends?

Ces parents. Elle, elle en avaient. Ces merveilleux gens qui sont sensés vous aimez et vous protégez jusqu'à ce qu'ils manquent de force. Elle, elle en avaient. Mais Cassandra n'en avait pas et d'ailleurs n'en aurait jamais. Ça elle l'avait bien comprit. Personne ne serait venu prendre sous son aile un enfant avec des problèmes respiratoires qui avaient finis par épuiser financièrement l'orphelinat. Mais aujourd'hui au moins elle allait bien même si elle n'avait pas pu réaliser ses rêves.

- Tu as raison Hélie. Pardonne moi d'être aussi pessimiste. Je vais aller le voir... Tout de suite. Il faut que j'y aille tout de suite avait elle dit en se levant du vieux canapé.

- Tu veux dire là maintenant... Tout de suite... Et habiller comme ça demanda t-elle en observant la tenue de son amie composé essentiellement d'un jean troué et d'un débardeur.

- J'essaierai de mettre ce que j'ai de plus beau, enfin si j'ai effectivement quelque chose de beau rigola t-elle amèrement à sa dernière réplique.

- Il faut que je te donne quelques vêtements soupira Helena

-Tu sais tout le monde ne peut pas s'habiller bien comme une avocate.

- Ouai pour le moment vas te changer, moi je vais voir comment s'en sort Marie avec les enfants.

Écoutant son amie, Cassandra se dirigeait vers la petite enceinte que lui avait légué Eleanor lorsqu'elle lui avait annoncé que ce serait à elle de gérer l'orphelinat lorsqu'elle ne le pourra plus.

Ouvrant son placard grinçant, Cassandra se demandait bien ce qu'elle allait pouvoir porter, elle qui n'avait pas l'habitude des rendez-vous, du moins si elle pouvait appelé ça comme cela. Finalement elle opta pour ce qu'elle avait de plus présentable, son tailleur bleu marine déjà presque délavé que lui avait offert un de ses courtiseurs . Ce n'était pas le top du top mais c'était déjà ça.

Elle le porta et alla dans sa salle de bain pour en observer le résultat qu'elle jugea plus que pas mal. Pour sa chevelure trop encombrante elle se demandait bien pourquoi c'était les métisses qui héritait d'un fardeau pareil. Elle était tellement encombrante et parfois la dérangeait lors de ces tâches ménagères. Elle n'en avait que faire. Mais pour cette fois, elle devait s'y forcer... Les enfants. Tant bien que mal elle se chargea de les peignés et de tout simplement les laisser au vent. Elle s'était forcé beaucoup de choses. Elle enfila ses escarpins de l'été dernier qui lui allaient d'ailleurs à merveille.

Le Contrat Amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant