Chapitre 38

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    Dans l'après-midi, Cassandra fût heureuse d'entendre Corey lui dire qu'ils pouvaient s'en aller. Guy avait alors conduit longtemps jusqu'à un quartier populaire. Il s'était garé devant un grand portail vert foncé.

- Viens.

Elle sortit du véhicule la tête pleine d'interrogation. Dont la plus importante : Où étaient t-ils ?

Il poussa le portail et la précéda.

À quelques mètres du portail se dressait une grande maison à étage peinte uniquement de blanc. Ils entrèrent tout les deux dans la bâtisse qui sentait tellement la peinture fraîche.

Il y avait un grand hall d'entrée qui précédait des escaliers. Ils montèrent et elle se permis de passer devant lui pour une visite plus rapide tant elle aimait le lieu. Elle y comptais sept chambres et trois salles de bains. La maison ne comptais qu'un petit salon mais une très grande cuisine. Alors qu'ils étaient au sous-sol elle posa enfin la question qui lui trottait depuis peu dans la tête.

- Elle est à vendre cette maison ?

- Possible ?

- C'est ton entreprise qui l'a vend ? Je ne savais pas que vous construisiez des maisons.

- Non. C'est moi qui compte l'acheter. Alors elle te plaît ?

- Oui. Mais honnêtement, je trouve que c'est pas assez ton style.

Il ria doucement.

- Mais évidemment. Elle est à toi.

Elle se retourna surprise vers lui.

- Comment ça à moi ?

- Elle n'est pas à toi proprement dit. Je compte déplacer l'orphelinat jusqu'ici. Quant au certificat de vente ce sera à toi de choisir si tu veux qu'il soit à ton nom ou si je dois certifié à l'Etat que c'est un généreux don de mon entreprise à l'orphelinat de ma femme.

- Quoi ? Mais des plans avaient déjà été choisis pour la rénovation de l'orphelinat.

- C'est ce qui était prévu mais honnêtement des enfants ont besoin de plus d'espace et d'être en sécurité. Je devais en tenir compte.

Sans qu'elle ne s'en aperçoive, des larmes roulaient le long de ses joues.

- Tu vas vraiment faire ça pour l'orphelinat ?

- Non. Je vais le faire pour toi.

- Ooh Corey. Je ne pourrai jamais assez te remercier.

- Je suis certain que oui.

Il se rapprocha d'elle à pas de félin, captura son menton entre ses doigts et pris en possession des lèvres.

- Donne moi tout de toi Cassandra...

*

- Angelo a tellement bonne mine. Mon Dieu je n'y aurais jamais cru si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux.

- Oui. Corey a bien fait de choisir la meilleure clinique de la ville. Ils sont tellement au petit soin avec lui que Marie n'a pas besoin de rester toutes les vingt-quatre heures avec lui.

- Et il le fait de bonté de cœur. C'est vrai. Rien ne stipulait dans le contrat qu'il devait s'occuper des enfants malades de l'orphelinat. Finalement je suis tellement heureuse de ce contrat.

Son amie l'identifia durant la prise de sa parole, son sourire, sa gestuelle...

- Eh bien Cassandra, à te regarder on dirait vraiment que tu parles de l'homme de ta vie. Nous ne sommes que deux ici pourtant.

Le Contrat Amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant