ARIA Tome 2

Prologue

(NDA : hello mes petits lecteurs!
Cette petite note juste pour vous présenter se petit prologue qui j'espère vous plaira, la suite est en cours d'écriture. Je posterai un peu moins souvent que pour Maze, car j'aimerais vraiment que ce tome soit de meilleure qualité que le premier. J'essaye de m'améliorer au mieux, si jamais vous avez des conseils ou des remarques, n'hésitez pas à me donner vos avis!
Bonne lecture ;) XoXo Stormy.)

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Aria

- Mec, tu peux pas attendre ici éternellement...

- Je sais, mais si elle ne se réveille pas ?

- Mais si, t'inquiètes... Aller va bosser! J'te préviendrais quand elle aura repris conscience.

- Mmmmhhh...

- Remontons je pense qu'il y en à encore pour quelques heures...

Une chaise racla le sol, j'entendis des pas s'éloigner, puis une porte métallique se refermer derrière eux .

Tout les souvenirs de mon agression de la veille m'étaient revenus directement, alors que mon cerveau embrumé se réveillait à peine. En entendant les voix des hommes non loin de moi, j'avais paniqué et n'avais pas osé bouger.

Mon corps endolori et tremblant aurait pu facilement me trahir.
Mais par chance, les hommes présents juste avant ne l'avaient même pas remarqué.

J'avais terriblement mal à la tête, le type qui m'avait agressé hier soir m'avait apparemment mis une dose de cheval niveau somnifères.

Une fois que le silence régna de nouveau, j'osais enfin ouvrir les yeux.

La faible lumière de l'aube venant de l'extérieur, passait difficilement à travers les vitres sales d'une petite fenêtre de sous sol. J'étais allongée dans un lit en fer dans le coin d'une pièce froide et humide. Le son incessant d'un goutte à goutte au loin n'arrangeait pas ma migraine.

J'essayai de bouger mon corps encore anesthésié, lentement. Ne sachant pas si j'étais vraiment seule.

C'était un cauchemar, j'allais sûrement me réveiller.

Mes pieds étaient gelés, je me recroquevillais avec beaucoup de peine, sous la grosse couverture en laine, dont on m'avait recouverte pendant mon semi-coma.

"Combien de temps j'avais été inconsciente?"

Je vis sur une petite table au milieu de la pièce, une bouteille d'eau et un sac en papier.

Ma gorge asséchée après je ne savais combien de temps endormie dans se trou à rat, me suppliait de me lever pour foncer sur cette bouteille.

Après quelques minutes, j'essayais enfin de me lever, au premier essai ma tête se mit à tourner , alors je pris le temps avant de retenter.

Au troisième essai, j'arrivai enfin à tenir sur mes jambes, essayant d'être le plus silencieuse possible, j'avançais à pas lents, zigzaguant jusqu'à la table.

M'agrippant difficilement aux rebords de celle-ci, j'attrapais enfin le litre d'eau, vérifiant d'abord que celle-ci était toujours scellée avant de me jeter dessus comme une assoiffée.

Cela me fit un bien fou.

Je retournais m'allonger, épuisée par se minuscule trajet et toujours à l'allure d'une vieille dame.

Je ne savais pas ce que l'on m'avait injecté la veille mais les effets étaient vraiment forts. Je me sentais vraiment faible et détestais être dans cet état de somnolence et complétement vulnérable.

Une fois bien emmitouflée au chaud sous la couette, je me mis à réfléchir et à pleurer en silence.

"Est-ce que Mason avait bien reçu mon message avec ma localisation ?

Combien de temps allait-on me garder prisonnière ici?

Depuis combien de temps, j'étais ici?

Qui étaient ses hommes tout à l'heure ?

Pourquoi un d'eux avait l'air inquiet pour moi?

Mon père était-il au courant de ma disparition ? "

À cette dernière pensée pour mon père, mes pleurs redoublèrent. Je ne pouvais imaginer comment il allait réagir s'il savait.

Mason allait soit devoir lui dire la vérité, soit lui mentir. Mais connaissant mon père, il allait vite comprendre qu'il y avait un problème, je ne serais jamais parti sans lui dire au-revoir.

Mon corps se remit à trembler de plus belle, je ne savais pas si c'était dû aux somnifères, au froid ou à la peur qui me tenaillait.

Mon esprit divagua cette fois encore vers le bourreau de mon cœur.

" Et s'il n'avait pas eu mon message ?

Était-il au courant de mon enlèvement ?

Savait-il qui m'avait kidnappée hier soir?

Si oui, dans quel état était-il?"

Toutes ses questions tournaient dans ma tête toujours ralentie...

J'étais réveillée depuis un certain temps quand le bruit de pas lourds descendant les escaliers me sortirent de mes pensées...

Je me recroquevillais sur le lit et contre le mur de béton froid.
Telle une souris prise au piège.
Me recouvrant de la couverture comme d' un bouclier, comme si celle-ci allait me protéger de ceux qui descendaient à mon étage.

" J'étais faible putain !"

Les pas se rapprochèrent de plus en plus, je retins mon souffle quand la porte grinça.

Mes tremblements et mes pleurs s'intensifièrent alors qu'un homme gigantesque pénétra dans la petite pièce sombre.

Lorsque les faibles rayons du soleil qui filtraient par la petite fenêtre éclairèrent enfin le visage de celui qui venait de pénétrer dans la pièce, je reconnus aussitôt qui était à présent mon nouveau bourreau.

- Enfin réveillée Princesse ?