Ange Et Démon

Chapitre 6: Deux Pour Le Prix D'un

    Les messages que lui avaient envoyé Kuro lui avait fait tellement plaisir, que Shirô décida de ne pas lâcher prise. Il était de nature têtu, et puis ce qu'il ressentait pour Kuro n'avait rien à voir avec se qu'il pensait de l'amour avant. Il était convaincu que c'était plus qu'un coup de foudre: elle était pour lui, la femme de sa vie.

    Le lendemain matin, Shirô alla rejoindre Kuro devant le lycée, pendant qu'elle fumait sa clope. Ils parlèrent de tout et de rien, jusqu'à ce qu'ils aillent en cours. Il resta avec elle toute la journée, et il discutait avec elle tout les soirs par messages. Ce que faisait Shirô était à la limite du harcèlement, mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Le soucis, c'est que Kuro ne supportait pas la compagnie des autres, et Shirô ne faisait malheureusement pas exception à la règle. Un jour où ils avaient tout les deux cours de math, Shirô admirait le visage de Kuro en même temps que de faire ses exercices. Il était tellement obnubiler par elle, qu'il ne fit même pas attention à tout les petits bonhommes mort de diverses manière qu'elle était en train de dessiner.

« - Je peux te demander quelque chose ? Demande Shirô.

- Quoi ?! Répond Kuro froidement.

- J'ai ... j'ai fait un rêve bizarre ... Est-ce que tu pense que l'on doit tout faire pour obtenir ce que l'on souhaite ? »

Kuro le regarda méchamment. Elle comprenait très bien où il voulait en venir, et cela ne lui plaisait pas du tout.

« - Je pense qu'il faut parfois savoir ce contenter de ce que l'on a, sans chercher à avoir plus au risque de tout perdre ...

- Oui mais si cette idée t'obsède ? Ajoute Shirô. Si tu fini par en rêver tellement cela te traquasse ?

- Grandit un peu ! Exclame Kuro qui commençait à s'énerver. On peut pas toujours avoir ce que l'on veut ! »

Shirô ne répondit pas à cette remarque, pour la simple raison qu'il n'était absolument pas d'accord avec elle. Elle continua à dessiner des petits bonhommes mort sur son cahier, jusqu'à la fin de l'heure.

    Environ une semaine plus tard, Shirô n'avait toujours pas lâcher prise. Malgré que Kuro l'ignorait, il continuait à lui parler, à l'accompagner pour fumer etc. Elle ne le supportait plus du tout, et rien que le fait de penser à lui la rendait malade. Il n'arrivait pas à comprendre qu'elle voulait le protéger d'elle et des soucis qu'elle avait. Cela aurait peut être aidé à comprendre si elle lui avait expliquer sa situation, mais de un, elle n'aimait pas du tout se confier au autres et de deux, elle était convaincu que cela ne l'empêcherait en rien d'insister. Ils étaient tout deux en sport, et comme à son habitude, Shirô suivait Kuro lors de leurs exercices d'échauffement. Après leur entrainement, ils devaient former deux groupe pour faire des sprint sur la piste d'athlétisme. Kuro se mit dans le groupe dans lequel Shirô n'était pas. Elle était assez contente, car elle pourrait enfin souffler un peu. Alors qu'elle arriva à la ligne de départ, elle était à côté d'un des garçon de sa classe. Il faisait une demi tête de plus qu'elle, blond, les yeux noisettes, avec un peu de bide et les épaules larges. Leur professeur les fient courir à la suite, sans ne serait ce qu'une seconde de pause. Kuro qui était essoufflée, regardait son prof de travers. Le garçon qui ce trouvait à côté d'elle essoufflé également, regardait aussi le prof d'un mauvaise œil.

« - Mais monsieur, vous avez été abusé lors de votre petit enfance pour être aussi cruel avec nous ? » Dit tout bas le garçon d'un air naturel.

Kuro, qui elle avait tout entendu, se mis à exploser de rire. Elle ne s'attendait pas du tout à ce genre de remarque. Ils durent recourir de nouveau, mais elle rigolait tellement, qu'elle eut un point de côté au bout de deux pas. Le garçon qui lui aussi riait, se retourna pour voir Kuro.

« - Bah qu'est-ce qui t'arrive ? Demande le garçon.

- T'es vraiment con toi ! Répond Kuro qui riait toujours.

- Je sais on me le dit souvent. » Répond le jeune homme en souriant.

Après qu'ils eurent fini, le garçon se présenta à Kuro. Il s'appelait Sensô, il aimait tout ce qui avait un rapport avec l'armée, les poisons, les armes, les bombes nucléaires et sa famille, qui comptait plusieurs petit frère ainsi que son père et sa mère. il était impulsif, incompris des autres, drôle, un peu geek sur les bord ... Vous vous demandez sûrement comment avait-elle su tout ça aussi vite non ... Ah ah parce que LUI AUSSI C'EST MIS À LA HARCELER ! Il l'avait suivi toute la  journée, en plus de Shirô. Elle était complètement désemparée. Le soir lorsqu'elle rentra chez elle, elle se mise assise dans la salle à manger, en face de sa mère.

« - Maman, est-ce que tout les garçons sont aussi collant que des clébards ? Demande Kuro l'air désespérée.

- Ooh oui ma chérie. Répond sa mère. Et attend ! Ils sont bien pire quand ils deviennent adulte ma fille ... »