Drack Warking☠ Tome 1: Tente Moi Si Tu Peux

au risque

    “La peur va jusqu'où commence l'inévitable ; dès lors, elle n'a plus de sens.”
Paulo Coelho.

Au risque.

Résidence Rivera

02h45

....

Je voulais pas mourir.

Je voulais pas mourir. Pas ici.

Celà faisait déjà un bon moment que Coneyl et Selvi étaient sorties de la maison me laissant seul avec mes pensées et cette arme.
Quant à Iker il n'était toujours pas redescendue et depuis il y avait beaucoup de bruits à l'étage. J'entendais des tires de feu et des bruits assez lourds.
Pratiquement toutes les vitres du salon étaient cassées à cause des fusillades qui se tenaient dehors.

J'étais toute seule avec une arme dans les mains. Une arme!!

Une arme que je ne connaissais pas utiliser.

J'étais cachée derrière le réfrigérateur depuis que les garçons étaient partis. J'avais la tête entre les cuisses essayant de  camoufler tout ses bruits.

L'arme de Coneyl était entre mes mains et j'avais tellement peur. Je connaissais pas comment utiliser une arme. J'avais peur, peur de blesser quelqu'un. Peur de tirer sur un être humain.
Je regardais beaucoup de films d'action mais je n'aurai jamais pensé utiliser une arme dans la vraie vie. Je regardais des films mais jamais je n'aurai la force nécessaire pour tirer une personne.
Je tremblais comme une feuille rien qu'en la tenant dans les mains et mes mains devenaient de plus en plus moites et glissantes, mes larmes redoublaient lorsqu'une détonation se fit encore entendre suivi d'un grand cri.
Je me sentais mal. Tout ça c'etait à cause de Zail. Je n'aurai jamais du le suivre. Jamais.

Et là, un bruit plus étrange me fis me mordre la lèvre, on aurait dit quelqu'un marchait sur les morceaux de verres parterre.
Les pas se rapprochaient un peu plus de mon emplacement.

Je tremblai comme si je faisais une crise d'épilepsie. Et la fatal j'avais une envie ardente de faire pipi.

Les pas devenaient lourds comme si la personne ne voulait pas faire de bruit. Mais dommage pour elle j'avais des oreilles très développées.

Devant moi l'ombre de la personne se dessinait ce qui voulait dire qu'elle n'était plus très loin de moi.

J'allais mourir ?

Vraiment ?

Ma respiration devenait plus rapide. Je sentais mon cœur me lâcher.
Je savais que se n'etait pas quelqu'un de la maison si non elle devait me chercher ou m'appeler mais non la personne semblait chercher quelque chose vu comment bougeait son ombre.

L'arme était bien serré entre mes mains.

Il fallait que je tire.

Je ne pouvais pas mourir maintenant.

Non!

Il fallait que je tire.

Pour ma vie j'étais prête à tirer. J'étais prête à tuer quelqu'un qui me voulait du mal.