red tea [ thomas x ayato ]

| 4 | Serviette et étincelles

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Continuant son massage avec attention et concentration, Thomas se débrouillait vraiment bien avec ses doigts et Ayato fut bien obligé de le reconnaître.

- Tu ne parles jamais de toi. Y a t-il une raison particulière à cela ?
- Vous êtes mon patron, je ne vois pas pourquoi je vous raconterais ma vie. répondit fermement Thomas.
- Je peux être bien plus que ton patron. répliqua le chef Kamisato.
- Je ne mélange pas vie professionnelle et personnelle.

Le bleuté laissa échapper un petit rire. Décidément, ce jeune servant l'intriguait de plus en plus.

- Il y a quelque chose chez toi qui me plaît beaucoup.

Cette remarque resta sans réponse avant qu'il ne reprenne finalement la parole.

- Pourquoi me repousses-tu sans cesse, Thomas ?
- Parce que nous n'avons rien à voir l'un avec l'autre.
- Vraiment ?

Thomas soupira. Il ne me laissera pas tranquille, hein ?

- Je suis né et j'ai vécu à Mondstadt avec ma mère toute ma vie, puis j'ai déménagé ici quand j'ai atteins la majorité pour changer d'air.
- Pourquoi ? Mondstadt est une belle ville.
- Parfois, n'avez-vous pas envie de fuir Inazuma, de voir d'autres cultures ? C'était mon rêve. Ma passion. Partir de Mondstadt pour vivre une nouvelle vie où je pourrais faire ce que je voudrais.

Il s'arrêta dans ses gestes, lui laissant la vue sur le dos imposant et la nuque d'Ayato. Une bouffée de chaleur monta en lui.

- Tu parles comme un vieil ami. murmura le bleuté d'une voix emplie de nostalgie.
- Qu'est-il devenu ?
- Il voyage avec un compagnon.

Le blond n'insista pas et assit sur les marches de pierres, il remit son haut. Ayato se releva et la serviette se fit la malle, le laissant nu, sous les pauvres yeux du pauvre Thomas, qui ne rata cependant pas une miette du spectacle. Diantre, comment cet homme faisait-il pour être si bien formé ? Il avait le corps d'un guerrier romain.

- Je vais commencer à croire que vous essayez de m'attirer jusqu'à vous. murmura t-il, le coeur battant.

Alors qu'Ayato riait, il se rapprochait en même temps. Avant qu'il n'ait pu faire un pas de plus, Thomas lui donna sa serviette qu'il enroula autour de ses hanches. Mais avant qu'il n'ait pu parler, le blond avait déjà filé.

- Mon petit chiot est un filou. murmura t-il finalement. Tu reviendras.

- Attends, tu as vu quoi ?! s'exclama Ayaka qui était toute excitée ce matin-là.
- L'appareil reproducteur masculin de votre sympathique frère, mademoiselle.
- Sérieux !!! Pourtant mon frère fait très attention à son intimidé. Il est assez pudique.
- Il a pourtant la mauvaise manie de se déshabiller, volontairement ou non, devant moi.