red tea [ thomas x ayato ]

| 9 | Joyeux anniversaire

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Un silence avait envahi le domaine Kamisato et son maître était, quand à lui, empli de nostalgie en regardant l'horizon.

Tout les ans, en ce jour, c'était la fête. Le 26 mars célébrait l'anniversaire d'Ayato Kamisato. Sa journée commençait avec un câlin de la part de sa mère, un dessin mignon de sa petite soeur et un laïus de son père qui finissait par lui annoncer, ému, qu'il était fier de lui. Il recevait en cadeau de nouveaux vêtements, se voyait offrir des surprises des familles nobles de la ville. Le jeune prince du domaine recevait même un joyeux anniversaire de la Shogun en personne. Et les cerisiers, éveillés par le printemps qui venait d'arriver, étaient fleuris, et le petit Ayato regardait avec émerveillement les pétales voleter un peu partout.

20 ans. L'âge à lequel sa mère état tombée enceinte de lui. Il était conscient qu'il devrait tôt ou tard engendrer un héritier,mais encore fallait-il qu'il soit encore le chef du clan à ce moment-là.

Ayato ne voulait pas y renoncer. Il avait failli perdre sa sœur, qui encore aujourd'hui était plongée dans un profond sommeil, il vivait dans une pauvreté à laquelle il n'était pas habitué, il ne mangeait pas à sa faim et très peu de gens étaient de son côté. De plus, il partageait une relation très ambiguë avec son plus fidèle serviteur à qui il n'osait pas dire que rien ne pourrait jamais se passer entre eux. Ayato était perdu et pourtant il continuerait à se battre.

Un pétale de cerisier vint se poser dans sa paume, lui arrachant un sourire.

- Je vais t'amener à ma sœur.

Il sortit de sa chambre , une certaine appréhension planant sur son coeur. Que se passerait-il si Ayaka ne s'était pas réveillée ? Pire encore... Et si elle ne se réveillait jamais?

Toutes ses craintes s'évanouit quand il entendit des éclats de voix et, ignorant le fait qu'il devait rester stoïque en toute situation comme tout bon chef de clan, il ouvrit la porte, bouleversé.

Kokomi, toujours aussi jolie, se leva et tourna la tête vers Ayato quand il entra et lui sourit avec gentillesse.

- Je sais qu'elle vous a manqué, mais faites attention, elle vient tout juste de se réveiller. Sur ce.

Elle s'inclina, et alors qu'il pensait qu'elle allait partir, elle lui glissa quelque chose dans la main.

- Et joyeux anniversaire à vous, monsieur Kamisato.