| 17 | Nobles fiançailles

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La nuit avait été, encore une fois, bien plus douce qu'elle ne l'avait jamais été auparavant pour Thomas, dont le coeur était aussi léger qu'une plume ces derniers jours.

Il s'était réveillé, pour la première fois, dans des draps aussi doux que de la soie, qui portaient une odeur infiniment divine, et familière. Et son coeur s'était réchauffé car dorénavant, il ne s'endormirait plus seul, mais avec ce parfum doucereux. Ainsi, s'enivrer de l'odeur du maître des lieux était devenu une sorte d'habitude, de routine, et il en était réellement heureux.

Le blond se redressa dans le grand lit, pour voir assis au petit bureau en bois noir son maître, habillé de ses vêtements traditionnels, rédiger des rapports. Décidément, même si il voyait souvent Ayato dans toutes les tenues possibles et inimaginables, le voir habillé en chef noble le faisait toujours autant rougir.

- Bonjour, ma marmotte angélique.
- Quel surnom original. s'amusa t'il. Bien le bonjour, mon renard rusé.

Ils échangèrent un tendre regard teinté d'amusement.

- As-tu bien dormi ?
- Oui. J'ai merveilleusement bien dormi. bailla t-il en s'étirant comme un chat.
- Tant mieux, parce qu'aujourd'hui risque d'être une dure journée.

Même s'il était encore en pyjama, Thomas se leva pour enlacer son compagnon par derrière et jeta un coup d'œil sur ses papiers.

- Je comptais annoncer officiellement au personnel du domaine nos fiançailles. Qu'en dis-tu?
- Ça me va. souffla le blond à son oreille.
- Je crains qu'on ne soit obligé d'également l'annoncer à la réunion des clans aujourd'hui. soupira longuement Ayato alors que Thomas déposa un baiser dans son cou en guise de réconfort. Si l'information fuite, on est morts.
- Alors annonçons-le aujourd'hui.

Le chef Kamisato sembla surpris et se tourna vers lui.

- Ça ne te dérange pas ? Je veux dire, je t'ai demandé en mariage il n'y a même pas deux semaines...
- Et ? Ce n'est pas grave. Tant qu'ils acceptent, enfin que la Shogun accepte, je m'en fiche.

Dans ses yeux brillait la douceur. Lorsque Thomas posa avec délicatesse ses mains sur sa joue, Ayato sentit son cœur battre plus fort que jamais. Comment avait-il pu ? Comment avait-il songé, osé vivre sans lui ? Maintenant qu'il était à ses côtés, il comprenait qu'il était son indispensable.

- Habille-toi. souffla t-il alors. Je ne veux pas que d'autres personnes te voient ainsi... Je suis le seul à pouvoir.

Thomas ria.

- On est un peu possessif non, maître ?
- Non, on est pressé mon cher.

Il retourna donc à ses papiers et le blond, le sourire aux lèvres, revêtit ses vêtements habituels. Puis, la main dans celle de son cher et tendre, il descendit les escaliers non sans nervosité. Contrairement à la dernière fois où seules les servantes dont ils étaient proches ou qui étaient présentes, cette fois-ci, tout le domaine se trouvait devant eux, et les dévisageaient.

red tea [ thomas x ayato ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant