17. Un 6 Février.

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Bonne lecture 🥥

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Ps: je sais que vous n'êtes pas spécialement fan des flash-backs, mais comprenez qu'ils sont nécessaire pour le déroulement de l'histoire, ils font parti du développement des personnages 💕



























Miel.

Je me retourne sur mon lit, d'un geste de la main je balaye la seule larme qui coule le long de ma joue. Je renifle un coup, mais avant de refermer les yeux, la vibration de mon téléphone attire mon attention.

Sur l'écran s'affiche la notification d'une boutique en ligne pour m'alerter de l'arrivage de leur nouvelle collection, mais c'est loin de m'intéresser, mes yeux restent scotché sur la date affiché, jusqu'à ce que l'écran s'éteigne.

6 février.

Hier, j'ai prévenue ma patronne Rachel que je n'allais pas pouvoir travailler, elle m'a demandé si tout allait bien, et je lui ai répondu que j'avais juste attrapée un petit rhume.

Ps: j'ai menti.

Physiquement je me porte très bien. Mais comme chaque année, le 6 février, tout se met sur pause. Car je n'ai qu'une seule idée en tête: Maman.

Il y'a exactement neuf ans jour pour jour, j'ai vécu la journée la plus traumatisante de ma vie, et comme chaque année j'ai l'impression de la revivre instant par instant, sensation par sensation. Le cauchemar se répète, et je ne peux rien faire pour l'arrêter. 

Je me retourne encore une fois sur mon lit, cette fois je suis face au plafond. Ma chambre est plongée dans le noir total.

Ce matin papa est sorti très tôt, et c'est honnêtement mieux comme ça, je n'ai surtout pas envie de le voir aujourd'hui, ça ne ferai que rendre la journée douloureuse pour nous deux.

Mon regard rivé sur le plafond, d'autres larmes continuent de couler, je voulais commencer mon année différemment cette fois-ci, mais je ne suis pas parvenue à changer cette journée de tristesse, les souvenirs n'arrêtent pas de défiler sous mes yeux, et j'ai l'impression de regarder un film sur moi-même.

Si il y'a une chose qui est tatoué dans ma mémoire et que je n'oublierais sans doute jamais, c'est bien le déroulement de ce jour-là.

Neuf ans en arrière.

Boom.

Mes yeux s'ouvrent brusquement, je me relève en m'appuyant sur mes coudes, Gaby ma nounou me fait face, ses yeux inquiets retrouvent les miens.

— Désolé ma chérie, je ne voulais pas te réveiller comme ça.

Immédiatement je remarque ses cheveux blonds mal coiffés, son visage est un peu boursoufflé comme-ci elle venait juste de se réveiller, et je trouve ça bizarre.

D'habitude à mon réveil, elle est toujours maquillé et déjà prête.

Elle s'approche de mon lit et me caresse les cheveux comme chaque matin. Toujours à moitié endormi, je frotte mes paupières.

— C'est l'heure d'aller à l'école? Demandais-je sérieusement.

Mon regard se porte sur Gaby, qui je le sens est différente de d'habitude...

On est resté que nous deux quasiment toute la semaine, car maman est encore tombé malade, elle a dû être hospitalisé et papa reste beaucoup avec elle. Parfois après l'école Gaby m'emmène à l'hôpital et je fais des dessins avec maman, c'est ma partie préférée de la journée.

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