8. Ciel étoilé.

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Bonne lecture 🥥

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Kol.

L'idée de Miel dans mon appartement est une chose.

Mais le fait que Miel s'introduise chez moi... c'est tout autre chose.

Alors que je pensais déjà tout savoir d'elle, douceur a réussi à me faire tomber des cieux.

Peut-être que j'ai pensé à notre "presque corps à corps" toute la nuit, et peut-être que quand la chaleur dans mon ventre est devenue insoutenable je me suis enfin décidé à prendre une bonne douche froide.Mais ce qui est sûr c'est que maintenant plus que jamais, je suis décidé à reprendre ce qui est à moi.

Et par ça j'entends Miel, sa joie et tout son amour pour moi.

De loin j'aperçois la porte de la libraire qui vient de s'ouvrir, une petite fille et sa mère qui y sont entrées il y a plusieurs minutes en ressortent avec un sac à la main de la fille.

Juste après qu'elles soient sorties, Miel apparaît derrière la porte en verre et tourne le petit panneau qui y est accroché pour indiquer que le magasin est désormais fermé. Mon regard atterrit sur l'écran central de la voiture, il est 17h, c'est bien l'heure à laquelle elle termine aujourd'hui.

Je coupe le moteur de la voiture, je prends un chewing-gum à la menthe et sort rapidement. Après l'avoir fermé, je range la clé dans ma poche et traverse la ruelle au sol humide, ça fait quelques minutes qu'il a arrêté de pleuvoir et j'espère que ça va rester comme ça pour le reste de la soirée, j'ai prévu quelque chose de spécial et je n'ai pas envie que ça soit annulé à cause de la pluie.

Une fois arrivé devant la porte de la boutique, j'ai le souvenir de la première fois où je suis venue ici avec Memphis, et à la réaction de Miel en me voyant...

Mais ça dégage très vite de ma tête, car depuis hier j'ai un bien meilleur souvenir qui occupe toutes mes pensées.

Elle m'a vraiment suivi jusqu'à chez moi... et elle est entrée!

Elle est par-faite.

Je ne sais pas ce qui me fascine le plus entre le fait que je n'ai absolument rien remarqué avant de la voir collé à ma porte tentant de sortir, ou le fait qu'elle ai vraiment eu le cran de le faire.

J'avoue que moi-même je n'aurais pas osé.

Ma main sur la poignée de la porte, je la fait tourner pour ouvrir, mais je serre les dents lorsque les clochettes accrochées commencent à sonner.

— C'est fermé désolé, prononce la voix lointaine de douceur.

J'ignore ce qu'elle vient de dire, et entre quand même à l'intérieur avant de refermer doucement derrière moi.

Je ne la vois pas derrière le comptoir, j'en déduis qu'elle est sûrement au fond de la boutique comme la dernière fois.

Je continue mes pas discrets, et je remarque une odeur subtile mais qui me caresse l'odorat à plusieurs reprises, c'est celle de Miel... ça ne fait pas longtemps que je la connais, mais je pourrais reconnaître cette fragrance entre mille, un léger mélange de sucre et de fleurs, délicieux.

J'ai déjà dépassé deux bibliothèques et toujours aucune trace de Miel, je continue alors mon chemin et je ne peux pas m'empêcher de repenser à toutes les fois où je me suis moqué de son travail dans cet endroit.

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