4.Douce rancune.

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Bonne lecture 🥥

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Leicester.

Kol.

Non.

Non...

Et encore non.

Affalé sur le canapé du salon, je continue de zapper les chaînes de la télévision, mais après avoir fait le tour complet, je fini par retourner à la case départ.

Ça fait une semaine que je me tape que des matchs de Basket-Ball... il n'a vraiment que ça Memphis.

Difficilement, je lève le bras et attrape ma bouteille d'eau pour en prendre une gorgée.

Une fois rassasié d'eau, je repose la petite bouteille sur la table basse et me retourne sur le ventre, j'appuie ma tête sur mon bras gauche tandis que je laisse l'autre tomber par terre.

Je traîne sur le canapé de Memphis depuis des heures... ou des jours.

— Allez mec, ça va faire presque une semaine là!

Dès l'instant où la voix agaçante de Mem me parvient aux oreilles, je ferme les yeux pour tenter d'échapper à son sermon habituel, mais c'est déjà trop tard, le bâtard s'empresse d'ouvrir les rideaux permettant aux rayons du soleil de m'aveugler.

J'avais complètement oublié qu'il pouvait y avoir du soleil dans le coin...

— Arghh arrête putain! ralais-je en me redressant.

Rapidement, je frotte mes yeux qui me brûlent au contact de la lumière.

— Je ne vais pas te laisser tomber en dépression sur mon canapé pour une fille frérot, dit-il l'air déterminé.

C'est pas juste une fille...

Mais à défaut de le lui dire, je me contente de relever le regard pour l'observer. Il est habillé d'un t-shirt de compression noir et de son short assortie, en voyant son shaker de protéines j'en déduis qu'il revient tout juste de sa séance de sport.

C'est dingue, j'étais tellement plongé dans ma bulle que je n'ai pas entendu la porte d'entrée s'ouvrir.

Il me fait un signe de la main pour que je lui laisse de la place, alors je continue de me redresser entièrement et m'assoie correctement à côté de lui.

Une fois bien installé j'en profite pour coiffer mes cheveux en arrière à l'aide de mes doigts, je ne supporte plus qu'ils me tombent sur les yeux.

— Ok, elle ne t'as pas appelé, commence-t-il en effectuant des gestes avec ses mains. Ok, elle a pleuré quand elle t'as vue, ooook, elle t'as fuis comme la peste mais...

— Ah super, t'es là pour me remonter le moral c'est ça, le coupai-je en bondissant du canapé.

À pas rapides, je trace mon chemin vers la cuisine ouverte sur le salon, et j'ouvre le réfrigérateur.

— Tu peux me laisser terminer? reprends Memphis dans mon dos.

Je ne prends pas la peine de répondre, car je sais qu'il va le faire de toute façon.

— Mais, comme j'allais le dire avant que tu ne m'interrompe. C'était prévisible mon pote, tu devrais peut-être commencer à te mettre à sa place hein, tu l'as quand même ghosté pendant des mois et en plus de ça tu as brisé son petit cœur.

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