14. Ivan Carter.

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« Mon père, ce connard » m.



















Moscou.

Clique.

Je reconnais le son de la grille de la cellule qui vient de s'ouvrir.

Debout.

Mes paupières s'ouvrent difficilement, j'ai les yeux secs. Il fait noir autour de moi, mais je me retourne à peine sur mon lit que le visage de Linc me fait face, c'est l'un des gardes de la prison.

Je l'examine les yeux plissés sans comprendre ce qu'il fout ici.

— Arghh, marmonne Memphis en haut.

— Debout Moscou, reprend Linc.

Je me redresse sur mon lit, je frotte mes yeux avec mes doigts. Toujours chamboulé par la situation, je fronce les sourcils sans quitter Linc du regard.

Avant que je n'ai le temps de réagir, il s'avance dans ma direction et me tire hors du lit violemment.

— Eh putain, hurlais-je en me débattant.

Mon crie réveil Memphis, qui sort la tête par dessus son lit, ses yeux à moitié fermés, il demande ce qui se passe dans un murmure.

Je fusille Linc du regard attendant qu'il s'explique mais sans rien dire, il sort des menottes de sa poche et s'approche de moi.

— Qu'est-ce que tu fous, lâchais-je en m'éloignant de lui.

Sans me répondre il commence à ouvrir les menottes en les pointant dans ma direction.

Énervé par son attitude insouciante, je ne coopère pas lorsqu'il me demande de tendre les mains. Rapidement il comprends qu'il ne m'emmènera nul part sans explication.

— T'as de la visite Carter, me fait pas chier de bon matin et donne tes mains, prononce-t-il enfin.

Mes sourcils se froncent d'incompréhension, je n'ai pas la notion du temps exacte, mais le réveil des prisonniers se fait à huit heure, et les visites ne commencent qu'à dix heures, mais les lumières toujours éteintes et le bruit du calme dans cet endroit me font comprendre que cette visite n'a rien d'habituelle.

— Qui? Demandais-je rempli de curiosité.

— Suis moi, tu verras.

Légèrement septique, mais impatient de savoir qui se serait déplacé à cette heure ci, je décide de me laisser faire.

J'enfile rapidement mes bottes, juste après Linc place les menottes autour de mes poignets, la froideur du métal me fait serrer les dents.

Nos pas étaient la seule source de bruit, mais d'un seul coup, les ronflements de Memphis se font entendre l'autre bout du couloir. Et je comprends mieux pourquoi la moitié des détenues le haïssent pour ça, moi le premier.

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