16. En isolement.

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TW: Violences verbales et physiques


























Moscou.

Je place mon poing fermé sur mes lèvres, une énième toux me brûle jusque dans la poitrine, le haut de mon corps se secoue sous sa violence. Une fois calmé, je passe ma main sur mon visage, je frotte rapidement mes yeux, pour éclairer ma vue.

Face à moi se trouve docteur Campbell, toujours vêtu de sa blouse blanche, elle regarde dans l'armoire à médicaments pendant de nombreuses minutes, elle prends quelques flacons, lis ce qu'il y'a marqué dessus puis les remets à leurs places.

— Vous avez bien pris une pillule par jour comme c'était indiqué sur le flacon? Demande-t-elle sans me regarder.

— Hum hum, répondis-je.

Son médoc de merde ne m'a absolument rien fait, et maintenant que mon état s'est dégradé, elle dis que j'ai besoin d'une piqûre.

Après plusieurs instants, la blonde exprime un son de satisfaction, et attrape un flacon rempli d'un liquide transparent.

Elle pose la petite bouteille en verre sur son bureau, et enfile rapidement des gants. Elle sors une seringue emballé de l'un des tiroirs, et s'approche de moi avec ses produits en main.

— Remontez votre manche monsieur Carter, dit-elle en tapotant mon bras gauche.

Sans broncher je fais ce qu'elle me dit et retrousse le manche de ma combinaison, je laisse ma main posé sur ma cuisse, lui donnant une vue sur mon avant-bras.

Elle pose la bouteille de verre sur le lit médicalisé à coté de moi et sors la seringue de son emballage, juste après elle enfonce l'aiguille dans le capuchon du flacon et la remplie de liquide.

— J'espère que vous n'avez pas peur des aiguiles, dit-elle en regardant le tatouage d'araignée qui colore une partie de mon bras.

Son ton se voulait plaisantin, mais je ne fais aucune réaction, je fais mine de ne pas avoir compris sa blague et agite la tête pour lui dire non.

Je ne sais pas quel genre de sale tour mes hormones m'ont joué lors de ma dernière visite, mais par chance tout est rentré dans l'ordre, et je ne lui trouve plus rien d'intéressant, et ça me dégoute de penser que j'ai pu avoir ces pensés pour cette femme, surtout que depuis son arrivé, la moitié des prisonnier fantasment sur elle.

Alejandro le premier, Memphis le deuxième. Et moi j'ai toujours détesté tout ce qui crée beaucoup d'engouement pour rien. Ils bandent tous sur elle comme ci c'était miss monde, alors que c'est qu'une pauvre toubib qui pour je ne sais quel raison s'est retrouvé bloqué à Winson Green.

Un petit "voilà" qu'elle viens de prononcer attire mon attention, et je la vois entrain de donner des coups de doigts dans la seringue déjà remplie. L'aiguille est dirigé vers le plafond, quelques gouttes du produit en échappent.

Campbell s'approche plus près de moi. Sa main gauche attrape fermement mon coude, et cette fois mon corps reste dans la plus grande indifférence face à son touché.

14%Où les histoires vivent. Découvrez maintenant