7. Fuis-moi, je te suis.

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Bonne lecture 🥥

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Je ne veux pas vous effrayer mais ce chapitre fait 9000 mots 😮‍💨





















Kol.

J'enfonce ma clé dans la serrure, je tourne la poignée et pousse pour ouvrir la porte de mon appartement.

Immédiatement, je retire mes baskets que je place à côté de mes autres chaussures alignées au sol, d'ailleurs il faudrait que je pense à prendre un meuble spécialement pour ça.

Maintenant que je suis déchaussé, je me dirige à gauche vers la cuisine ouverte et dépose mon shaker de protéine vide dans l'évier, j'enchaîne en traversant le couloir, je fais tomber mon sac de sport de mon épaule et le place dans un coin de la salle de bain, je retire mon jogging et mon t-shirt que je jette dans le panier dédié au linge sale, et fonce directement sous la douche.

L'eau chaude commence à se déposer sur ma peau petit à petit, jusqu'à ce que mon corps entier s'adapte à sa température, j'en profite pour laisser mes muscles se détendre sous l'effet de la chaleur.

Ça fait maintenant trois jours que j'ai emménagé dans cet appart, et très vite j'ai trouvé une salle de sport pas très loin d'ici. J'étais mitigé au début, je n'ai aucune envie de me planter dans cette ville, je ne suis ici que pour une seule et unique raison, mais je suis ici pour une durée qui m'est encore inconnue et je dois continuer de vivre en reprenant les habitudes que je m'étais instauré aux États-Unis pour ne pas finir en épave.

Je fais un shampoing rapide à mes cheveux, et une fois qu'ils sont bien rincés, j'enchaine avec le gel douche sur le reste de mon corps.

Après un bon moment les yeux fermés sous le jet d'eau, je finis par fermer le robinet. J'enfile mon peignoir blanc qui était accroché derrière la porte, et une fois face au miroir au-dessus de mon lavabo, je passe rapidement la paume de ma main sur celui-ci pour enlever la buée qui s'est formée dessus.

Je prends une serviette que je fais passer grossièrement sur mes cheveux pour les sécher un petit peu, j'essaye de faire vite, mais je me retrouve presque à courir hors de la salle de bain lorsque j'entends une sonnerie.

Je fonce dans mon salon, et comme je m'y attendais sur mon pc s'affiche la notification d'un appel vidéo.

Le nom du docteur Perry apparaît sur l'écran.

Je m'installe alors sur mon canapé avant de cliquer sur la touche verte pour répondre au visio.

— Bonjour Kol, prononce mon psy en premier.

— Bonjour Stefan, répondis-je en lui faisant un signe de la main.

Quand j'étais à Washington au tout début, durant les premiers mois, j'ai commencé à le voir une fois par semaine pour traiter mon trouble... et contrairement au psy que mes parents m'ont forcé à voir quand j'étais plus jeune, j'ai ressenti un réel changement avec docteur Perry, et lui aussi parce qu'il me l'a dit, et il a décidé de réduire nos rendez-vous à une fois toutes les deux semaines, et là nous en sommes à une fois par mois, il appelle ça la phase de maintenance/

Quand j'étais aux états unis j'allais directement à son cabinet, mais maintenant que 4000 kilomètres nous séparent je suis obligé de continuer en visio.

— Alors comment s'est passé le retour aux bercailles? me demande-t-il en posant ses mains croisés sur son bureau.

Sur l'écran j'aperçois le décor de son bureau, sombre et minimaliste exactement comme je l'ai laissé. Il porte toujours les mêmes lunettes rondes et ses cheveux grisonnants sont coiffés en arrière, aujourd'hui il porte un genre de col roulé ce qui me montre qu'il fait tout aussi froid là-bas.

14%Où les histoires vivent. Découvrez maintenant