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9. Kiss on the cheek.

Bonne lecture 🥥

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Miel.

— Tu as faim? me demande Kol.

Nous venons juste de retourner devant sa voiture garée.

Toutes les lanternes nagent désormais dans le ciel, et le vent a commencé à être beaucoup trop fort alors Kol m'a proposé de continuer à regarder depuis la voiture, ce que j'ai accepté.

J'allais ouvrir la portière pour monter, mais je m'arrête pour lui répondre lorsque je le vois se diriger vers l'arrière de la voiture.

— Euh... un peu, mais ça va aller.

En réalité je meurs de faim, je n'ai rien mangé depuis ce matin, mais il a déjà trop fait pour moi, je n'ai pas envie de le déranger.

— Monte j'arrive, il me dit avant d'ouvrir le coffre de sa voiture.

Sans me poser de question, j'ouvre la portière et grimpe à l'intérieur du véhicule, le moteur n'est pas encore allumé mais je suis soulagé de constater qu'il fait un peu plus chaud qu'à l'extérieur.

Lorsque je regarde par le pare-brise, je suis contente de voir qu'on peut encore observer le ciel d'ici. Mais je tourne la tête lorsque j'entends la porte de Kol s'ouvrir, juste après il me rejoint à l'intérieur avec un sac étrange, enfin ce n'est pas vraiment un sac normal, ça m'a l'air d'un sac thermique, comme ceux qu'ont les livreurs sur leurs motos pour garder la nourriture au chaud.

Je regarde la scène défiler sous mes yeux sans un mot, quant à lui, il ouvre la fermeture du sac, et en sors un sac en papier énorme, celui d'un fast food, et cette fois mon cœur risque d'exploser...

— Ce truc est censé les garder au chaud, dit-il en désignant le sac. Mais je crois qu'ils ont un peu refroidi, j'espère que ça te dérange pas.

Je ne sais même pas comment j'ai réussi à entendre ce qu'il vient de me dire, car les battements de mon cœur monopolisent tout mon corps.

Je regarde le logo du fast food sur l'emballage qu'il est en train de défaire.

Flavour Rush.

Une fois, il y a longtemps, je lui avais dit que ce fast-food faisait les meilleurs smash burger de la ville, mais que j'avais rarement l'occasion d'en manger parce qu'il se situe loin de chez moi et qu'ils ne font pas de livraison.

Ça doit faire au moins une heure de route juste pour l'aller sans compter les embouteillages...

— Tu t'en es souvenue, lâchais-je incapable de garder ça en moi plus longtemps.

Il relève la tête, et enlève le sac thermique de ses genoux pour le placer sur la banquette arrière.

— Je me souviens de tout ce qui compte pour moi, me répond-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Tout ce qui compte pour moi.

Je compte pour lui... et il le prouve tellement bien qu'il a réussi à faire disparaître chaque once de doute que j'avais en moi.

Comment c'est possible qu'il ai garder garder tout ça en tête... je savais bien qu'il m'écoutait quand je lui racontais ma vie, mais je suis aussi au courant que je parle beaucoup, ça me parait irréel qu'il puisse se souvenir de chaque détail qui me concerne.

— Je ne savais pas lequel prendre, alors j'en ai pris des différents pour que tu puisses choisir ce que tu préfères, dit-il en ouvrant le sac en papier.