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23. Hors la loi.

Bonne lecture 🥥

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Miel.

Je passe enfin par le rayons des thrillers, je vois bien que tous les livres sont à leurs places. J'ai déjà rangée tous les autres rayons, alors je retourne à la réception de la librairie pour faire la fermeture.

Ashley est venue il y'a quelques minutes, elle est assise sur ma chaise et ses jambes sont posées sur le bureau, ce qui me fait directement lâcher un soupire désapprobateur.

— Enlève tes pieds, dis-je en contournant le comptoir pour la rejoindre.

— Arghh n'essaye même pas de changer de sujet ma petite, dit-elle en me pointant du doigt.

Elle tiens un paquet de chips aux fromage qu'elle mange grossièrement par poignées.

— Mais... je ne change pas de sujet, me défendais-je. C'est juste que je n'ai plus rien à dire.

Elle m'a demandé des nouvelles à propos de ma "relation" avec Moscou, et comme à chaque fois, je me suis laissé aller en oubliant qu'Ashley est une personne qui a un avis sur tout.

Absolument tout!

Ses remarques et ses conseils ne me dérangent pas trop en temps normal, mais en vue de son expérience très avancés avec la gente masculine en général. Ses conseils ressemblent plus à des jugement, ou à des critiques, et ça me donne l'impression de tout faire de travers.

Elle continue de manger ses chips, tandis que je prends ses jambes pour les reposer par terre. Elle laisse un léger son d'agacement lui échapper, mais elle finis par rester assise normalement, alors je m'approche de l'ordinateur pour l'éteindre.

— Je trouve que t'aurais pas du lui dire ça, rajoute-t-elle la bouche pleine.

Je tourne la tête dans sa direction, les sourcils froncés, son air nonchalant m'amuse un peu.

— Il est où le problème, dis-je en rangeant mes affaires.

Ashley va désormais à l'université à Londres, où elle étudie les sciences politiques. J'avoue ne pas avoir compris son choix au début, mais apparement, en dehors de ses passions artistiques, elle porte un très grand intérêt à ça, et elle m'a l'air d'être très épanouie depuis le début de son cursus.

Chaque week-end, elle revient chez ses parents, et on passe notre week-end ensemble la plupart du temps.

D'un coup, elle bondis de la chaise, me provoquant un sursaut, et se met face à moi sans me lâcher du regard.

— Le problème, c'est que les mecs, tous sans exception, sont terrifiés par les déclarations...TE-RRI-FIÉS! Ajoute-t-elle.

Je la regarde, cette fois-ci les sourcils froncés.

— Mais il n'est pas comme ça...

— Ça me plait pas de te le dire, mais t'es trop naïve ma belle... les mecs sont tous pareil, ils paniquent tous, je te le promets. Vous vous êtes reparlés depuis?

— Euh oui, pleins de fois... et tout était normal, il ne m'a pas semblé étrange ou quoique ce soit.

Oui, tout est comme au début... sauf qu'il ne m'appelle plus autant, et parfois il a l'air un peu perdu...