-Ça n'empêche pas la Terre de tourner- | VSO [TERMINÉ]

Chapitre 18

Pdv Rémi

⚠️Chapitre à caractère sexuel

Nous venons de rentrer du show case, le premier concert depuis notre festival en octobre dernier. C'était incroyable. Depuis le temps que nous ne sommes pas remontés sur scène, cela m'avait manqué. Sylvain, Anli et d'autres personnes qui nous ont accompagné sont partis faire un after en boîte de nuit. Le traitement me fatigant beaucoup, nous sommes rentrés avec Vincent après avoir rencontré quelques fans. À peine arrivé, j'ai filé sous la douche. Ça m'a fait tellement de bien, le concert comme la douche. Les souvenirs de cette soirée vont continuer de passer en boucle dans ma tête, m'empêchant même de dormir. Je prépare le repas tandis que Vincent est dans la salle de bain. J'en profite pour mettre la table, et finir de cuire le plat. Soudain, je sens des bras entourer ma taille. Je sursaute légèrement, et souffle un coup en posant une main sur les siennes entremêlées.

-Tu m'as fait peur imbécile. Dis-je en souriant.

Il ne répond pas et pose sa tête sur mon dos. J'éteins la plaque de cuisson et me retourne pour être face à lui. Je m'adosse contre le plan de travail. Je souris un peu étonné en le voyant seulement vêtu d'un caleçon.

-T'as pas trop froid comme ça ? Lui demande-ai-je, tandis qu'il joue avec le cordon de mon jogging.

Vincent : Non, ça va...

Il continue son occupation tandis que j'arrange ses cheveux trempés en passant ma main dedans. Je ne sais pas par quelle envie, mais je descends ma main pour frôler le côté de son visage du bout de mes doigts. Sa tempe, le début de sa barbe, sa mâchoire. Je me stoppe sur le lobe de son oreille, et titille son anneau accroché.

-Ça fait longtemps que tu le portes, tu l'as jamais enlevé, si ?

Vincent : Non, jamais. Répond-il, presqu'en chuchotant.

Il joue maintenant avec le bas de mon t-shirt, tandis que mes doigts continuent leur chemin. Ils frôlent le cou de Vincent, son épaule puis finissent par son bras. Je rompt ce contact et m'appuie sur le plan grâce à mes deux mains posées dessus. Je regarde Vincent, ou plutôt le détaille. Pendant ce temps, je sens mon t-shirt remonter légèrement. Il effleure mon ventre, avant de le caresser plus franchement avec ses mains.

-Putain, t'as les mains gelées. Dis-je doucement, en serrant les dents.

Il échappe un sourire, puis ose enfin me regarder dans les yeux. Je dévie mon regard sur ses lèvres, que j'aimerai beaucoup embrasser. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Il replace alors mon t-shirt, et laisse ses mains sur mes hanches pour m'embrasser la joue. Il en profite pour me chuchoter une phrase à l'oreille.

Vincent : Ça tombe bien que t'aies fini de cuisiner, j'ai faim... très faim...

Ma respiration s'accélère légèrement, en même temps que mes joues deviennent rouges. Sa voix était trop sensuelle pour que cette phrase soit innocente. Je reste à ma place, encore surpris par ce qu'il vient de me dire, tandis qu'il récupère nos assiettes pour nous servir. Il me demande de me décaler avec un petit sourire, nos assiettes en main, ce que je fais donc et qui me permet de revenir à la réalité. Il rempli nos assiettes, et j'en profite pour me coller contre son dos. Je caresse ses flancs de mes mains, et dépose des baisers furtifs de temps à autre sur ses épaules et son cou. Je le sens frissonner à ces contacts. Il pose la première assiette prête, et commence à préparer la deuxième. Je constate qu'il fait exprès de bouger ses fesses contre mon bassin. Je souris et passe mes mains sur son ventre.

-Tu joues à un jeu dangereux là Vincent. Chuchote-ai-je à son oreille, avant d'agripper fermement ses hanches.

Vincent : Quel jeu ? Je vois pas de quoi tu parles... Dit-il en posant la deuxième assiette, en intensifiant le contact entre nos hanches.

Il me cherche, alors il va me trouver. Je le fais se retourner pour qu'il soit face à moi. Il sourit fièrement, toujours en collant son corps contre le mien. Je ne me retiens pas plus longtemps avant de l'embrasser, en posant une main sur sa joue, et l'autre derrière sa nuque. Il esquisse un léger gémissement de surprise, puis pose ses mains sur le haut de mon torse. Bordel, ça fait tellement de bien. Nos langues se retrouvent enfin, ce qui rend notre échange encore plus langoureux. Je passe mes mains sous ses cuisses pour l'asseoir à un endroit libre du plan de travail. J'ai chaud, et mon corps agit sans que je réfléchisse à mes actes. Nous nous stoppons quelques secondes dans notre long baiser, le temps de récupérer un peu de souffle et de se sourire mutuellement. Nous recollons très rapidement nos lèvres, par envie. Je caresse les cuisses de Vincent, tandis qu'il glisse ses mains dans mes cheveux bouclés. Ses jambes entourent ma taille, et je place une main dans le bas de son dos pour le garder près de moi. Je stoppe notre baiser en mordant doucement sa lèvre inférieure. J'embrasse et mords ensuite avec voracité son cou. Ma langue parcourt chaque parcelles de peau, et j'y laisse des suçons ainsi que des morsures. Je m'attarde sur ses clavicules et son torse, qui le fait gémir légèrement et soupirer de plaisir. Il bascule sa tête en arrière en fermant les yeux. Ses mains encore dans mes cheveux et sa respiration saccadée, il tente de prononcer mon prénom.

Vincent : Ré...Rém'...

-Mmh ?

Je continue tout de même d'embrasser, lécher et suçoter son cou. J'aime beaucoup trop le voir et l'entendre perdre la tête.

Vincent : On... on peut pas... continuer ça là... si... Sylvain arrive...

Je lèche le haut de son cou, puis derrière son oreille avant de lui répondre en chuchotant.

-J'ai fermé la porte à clé et j'les ai laissé sur la porte, il peut pas entrer... et il risque pas de revenir maintenant...

Je mordille ensuite son lobe d'oreille, non occupé par sa boucle d'oreille. Vincent attrape mon t-shirt, et le remonte. Je me détache de lui pour qu'il puisse me le retirer. Nous nous regardons à bout de souffle. Je finis par retirer mon jogging sous ses yeux en mordant légèrement ma lèvre inférieure. Bordel, comment en sommes-nous arrivés là ?