Chère Ari.
Je t'écris aujourd'hui de l'hôpital.
Mon corps a lâché mais pour la première fois, j'avais une personne pour me rattraper. Je ne suis pas ici pour les raisons habituelles. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi je me suis retrouvé là.
Il me semble que ma vue s'est assombrie d'un seul coup et je me rappelle vaguement tomber en avant. Fort heureusement, ma tête n'a pas eu le temps de frapper le sol avant que Minnie ne me rattrape et appelle immédiatement les secours.
Les médecins ne veulent pas me faire passer un quelconque test, mes visites fréquentes leur ont embrouillé l'esprit. Ils ne pensent qu'il n'y a qu'une seule raison pour que je me retrouve dans cet endroit mais, manque de chance, ce n'est pas le cas.
Je suppose donc que ma perte de conscience est due à un déficit de sommeil accru. Malgré mes efforts, mes yeux ne veulent pas se fermer et mes cernes s'assombrissent. L'espoir de dormir part de plus en plus au fur et à mesure que la nuit avance, et ce n'est que lorsque le soleil commence à se lever que mon corps décide de dormir.
Aujourd'hui encore, le schéma se reproduit. Je sens que je vais bientôt tomber dans les bras de Morphée, au revoir et bonne journée.
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Chère Ari
أدب الهواةIl parait que parler à un journal pourrait m'aider, je suis sûr de l'inverse. Ma psy a insisté pour que je commence à écrire des mots résumant ma journée, je suis donc là à te souiller pour raconter ma misérable vie.