XIX.

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Louis.


Harry ne se moquait pas de moi quand il disait que j'allais voyager comme un prince et que je n'avais pas à m'occuper de toute son organisation. Après son retour à Los Angeles, j'ai reçu mes billets par mail et j'ai défailli en voyant que j'allais voyager en Classe Business avec British Airways. C'est certain que ça change des vols avec des compagnies Low Cost.

Quand je suis arrivé dans le Boeing, je me suis senti encore plus mal à l'aise. Ce n'est vraiment pas mon monde. Mais je dois quand même avouer que je ne peux pas me plaindre d'avoir un siège confortable pour moi tout seul, qui se déplie quasiment comme un lit, avec une couverture et un coussin comme à la maison.

Même si tenir 12 heures sans fumer à été compliqué, le fait d'avoir été confortablement installé, d'être occupé par des films plutôt récents et de pouvoir manger et boire à ma guise ont rendu l'expérience agréable. J'ai dormi aussi ce qui m'a pas mal aidé.

L'après-midi vient juste de commencer quand j'attéri à LA et je sais que je ne vais pas pouvoir me poser avant un long moment. Au moins je vais vite me faire au décalage horaire. Je passe la douane et je me retiens de rire quand on me demande ce que je viens faire ici.


"- Je viens rendre visite à un ami, je réponds alors.

- L'adresse de séjour ? demande le douanier."


Je donne l'adresse notée sur l'ESTA qui me semble être celle de mon petit ami. Je crois que c'est celle qu'il a effectivement utilisé pour éviter un quelconque problème mais je ne me suis pas plus intéressé à toute la paperasse.


"- Durée du séjour ?

- 1 semaine, je réponds.

- Des choses à déclarer ?

- Non du tout !"


Sans un mot de plus, le douanier me rend mon passeport et je peux enfin sortir. Mon premier réflexe est de sortir une cigarette. Enfin. Je tire quelques taffes avant de remarquer une personne avec une tablette où se trouve mon nom.

Un peu gêné, je m'approche pour décliner mon identité et je suis conduit à une voiture. Je m'installe à l'arrière après avoir écrasé mon mégot et je prends mon téléphone. Je préviens ma mère que je suis arrivée en Californie puis Michael et enfin Harry.

Je dois le rejoindre chez lui, déposer mes affaires puis aller à la salle où il performe pour la dernière fois ici.

Le trajet dure une heure trente et je suis impressionnée quand j'arrive sur les hauteurs de Malibu. L'océan s'étend à perte de vue et quand je vois les habitations qui sont toutes plus grandes les unes que les autres, je comprends que j'arrive vraiment dans un monde à part.

Le chauffeur s'arrête devant une barrière et j'arque un sourcil, pas très sûr de comprendre pourquoi nous sommes soudainement face à une impasse. Il baisse la vitre, décline son identité avec sa carte et la barrière en face de nous s'ouvre.

Je comprends enfin, alors que nous passons devant des bâtisses encore plus grandes, qu'Harry habite un pan de quartier hyper sécurisé avec un veilleur présent 24 heures sur 24. Rien que ça.

Nous remontons la colline et le chauffeur s'arrête devant un portail. Il sonne et nous pénétrons dans l'allée qui mène à la porte.


De là où je suis, je peux déjà voir l'immense jardin et la piscine. Je remarque aussi une énorme terrasse en hauteur qui donne directement sur l'Océan.

Four Seasons of LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant