The Golden Rose ~xᴀᴠɪᴇʀ ᴛʜᴏʀᴘᴇ * ʀᴇᴀᴅᴇʀ~

«30»

Bonjour a tous !
Déjà pour commencer je vous remercie. C'est le 30-ème chapitre que je publie et on est bientôt a 5k de vues ( il y a de la marge encore mais on y est bientôt quand même ). Vous êtes incroyables.
Deuxièmement, je voulais vous demander de choisir entre plusieurs couvertures, je suis trop indécise pour y arriver.

Couv. 1 :

Celle la est incroyable je veux rien entendre. C'est moi qui l'ai faite en plus.

Couv. 2 :

Je ne sais pas trop pourquoi, mais quelque chose me dérange sur celle ci. C'est pour cela que je n'arrive pas a me décider. Alors je m'appuie sur vous.

Troisièmement, j'ai changé la description, alors vous pouvez aller voir si vous le voulez, mais ce n'est pas très important.

Bonne continuation !

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Aujourd'hui : Part of me-Katy Perry

La fin de la matinée arrive plus tôt que je ne l'aurai pensé, et je suis en retard, alors que je n'avais rien à faire. Ajax et Enid vont me frapper si ça continue. J'arrive en trombe dans la cour, non sans attirer les regards dans ma direction. Je reprends mon souffle et rejoins mes deux camarades, assis près de la fontaine. Ils sont face à face et je décide de me placer à la droite d'Enid. Elle est souriante, comme toujours, et Ajax la regarde fixement. 

Moi : Vous êtes adorables vous le savez ça ? 

Les deux rougissent et je rigole, fière de leur réaction au vue de ma remarque. La discussion vire rapidement sur le sujet de la fête des moissons, qui a lieu ce week-end. Enid est vraiment enthousiaste, contrairement à Ajax, au sommet de son anxiété. Elle pose discrètement sa mains sur celle de son petit ami, leurs regards se croisent un cour instant et ils détournent la tête. 

Moi : Ah non ! Si c'est pour assister à une scène dont je ne fais pas parti, c'est sans moi. 

Cette fois ci c'est à leur tour de rigoler, et nous revenons alors sur le sujet principal. 

Enid : J'ai cru que tu allais rater l'évènement, vu que tu étais dans le coma, mais heureusement pour nous, tu t'es réveillée a temps, c'est dans trois jours, alors on a le temps de se préparer tu ne crois pas ? En tout cas tu viens n'est 

Moi : J'en serais honorée, merci. 

La conversation continue, et on fini par aborder un sujet que je redoute. 

Ajax : Alors, maintenant tu va être toute seule dans la chambre. Vous ne vous supportez pas ? 

Moi NON.

Ajax : A ce point ? Sérieusement ? Et il t'a fait quoi ? 

Moi : Je n'ai pas envie d'en parler, ce n'est pas important. 

Ajax : Si tu le dis. Je crois qu'il est la a la fête des moissons, mais il ne viendra pas te voir, vu les circonstances, restez loin l'un de l'autre et ça va le faire, j'en suis sur. 

Moi : Tu me rassures vachement, merci beaucoup. En tout cas, je viens, ce n'est pas cet enfoiré qui me fera renoncer à aller à un évènement de ce type, en plus si il est en votre compagnie, sans vouloir t'offenser Ajax, évidement. 

Ajax : Non, t'en fais pas.

Je fini par rentrer dans ma chambre, je me force à manger puis me dirige vers mon lit. Je m'endors en quelques secondes, ma tête est pleine à craquer de mauvaises choses. Je rêve du garçon de mon enfance, celui qui s'est fait harceler par mon frère. Et alors que je pense me souvenir de tout, sauf de son nom, ces mot me reviennent a l'esprit. 

"Soi toi-même, ne changes pas pour les autres. Tu sais, si on se recroise plus tard et qu'avant tu m'avais fais quelque chose de mal, je t'en voudrais, peut être même que je te détesterai. Parce que je m'efforcerai jamais d'être gentil pour quelqu'un qui l'est pas. " 

Cela m'avait beaucoup touché, au moment ou il m'a dit ça. Et il me l'avait dit une journée avant que je ne le croise, se faisant frapper par des plus grands que lui. C'était une personne incroyable, si j'y repense. Si je le croisais une fois de plus, je voudrais m'excuser, c'est sur, mais je ne le ferais pas. Ce serait a lui de juger si je suis une bonne ou une mauvaise personne. Il faudrait déjà que je me souvienne de son nom. Sinon, ca risque d'être un peu compliqué. Mais j'ai ma petite idée en tête. Je m'en occuperais plus tard. 

Lorsque je me réveille, il est 20 h 30. Je vais finir par vivre la nuit si ça continue. Je vais en profiter pour aller a la bibliothèque. C'est Enid qui me l'a conseillé, afin que je rattrape les cours. Elle m'attend la bas. Je vais pour ouvrir la porte de la salle de bain. J'entends du bruit a l'intérieur, alors je colle l'oreille a celle ci. La douche coule, il y a quelqu'un. Je crois que la seule personne susceptible d'être ici, c'est Xavier, alors non, je ne me douche pas maintenant, j'irai après. Cependant, en pensant a lui, j'ai omis le fait que la douche s'est arrêtée depuis quelques minutes déjà, et avant même que je ne puisses faire quelque chose, la porte s'ouvre. J'avais la tête collé a sa surface, alors je me prend la poignet qui sert a la faire coulisser en plein dans la tempe gauche. 

Moi : Ouch. 

Je relève la tête et sourit grandement à Xavier. 

Moi : Salut, connard.

Xavier : ... Pousses toi.  

Moi : Et la politesse, sale con ? 

Xavier : Bonjour, pousses toi. C'est bon ? 

Moi : Tu es drôlement gentil aujourd'hui, trou de balle. 

Nos regards se croisent et restent bloqués l'un dans l'autre. Il a une expression totalement impassible et mon sourire narquois le défi profondément. Aucun de nous ne rougit. Je ne suis plus gênée, désormais, rien ne me fais peur, je connais ses arguments, il ne peut rien contre moi. Il va s'énerver et je vais rire, comme je le prévois. 

Xavier : Si tu le dis. 

Cette fois un sourire en coin apparait et ses joues rosissent un tout petit peu, juste assez pour que je m'en aperçoive. Je ne m'y attendais pas, c'est vrai. Je crois que le destin ne m'apprécie pas. Nos sourires s'assemblent et nos regards se lient. Nos visages se rapprochent sans que je m'en rende compte. Ses iris brillent et ses pupilles se dilatent. Qu'est ce que je fais ?! J'essai de reculer, mais impossible, mon cœur me dis que je suis sur le bon chemin a suivre, a l'inverse de mon esprit et de mon cerveau. Peut être qu'il m'attire, mais juste un tout petit petit peu juste ce qu'il faut pour que je me retrouve si proche. Ses cheveux encore humides tombent sur ses épaules. Sa main se pose sur ma nuque, la vitesse du temps ralentit encore dans mon cerveau. Ses lèvres sont si proches, ce moment devient si intense que mon cerveau prend l'avantage. 

Je le gifle. 

Moi : Ca va pas, idiot ?! Tu fais quoi ?  

Il porte la main qui était sur moi à l'instant sur sa joue et ne me regarde plus . 

Xavier : T/p...  Je voulais te dire-

La porte de l'entrée s'ouvre alors en quelques millièmes de secondes, coupant Xavier dans sa phrase et faisant apparaitre Enid sur le palier. Ma sauveuse, je ne voulais pas l'entendre une seconde de plus.