The Golden Rose ~xᴀᴠɪᴇʀ ᴛʜᴏʀᴘᴇ * ʀᴇᴀᴅᴇʀ~

«9»

Moi : Isaac, tu reviens. Il est l'heure, ton hôte va finir par se décomposer totalement.

Isaac : Orh, d'accord.

En seulement quelques secondes,je sens que Isaac est de retour, le corps du petit écureuil est tombé raide sur le sol.

(Petit aparté sur Isaac : Lorsqu'il est dans l'oeil de T/p, il s'exprime en changeant la couleur de celui ci.)

Je sors un petit miroir tout cassé de la poche arrière de mon short et regarde mon oeil gauche. Il est gris. Ça veut dire que Isaac est un peu triste.

Moi : On fera plus souvent des balades comme ça si tu veux.

Mon oeil devient rapidement jaune. Ça y est il est content. Je range le miroir, et me dirige vers vers le lycée. Il faut que j'arrive a trouver un moyen de retourner dans ma chambre sans croiser ni Xavier ni personne. Xavier, ça va vite devenir un problème, étant donné qu'il a vu mon corps se disloquer et se materialiser à nouveau. Il va sûrement me demander comment j'ai fais ou il va vouloir savoir ce qu'est mon pouvoir.

Mais j'ai pas envie de lui révéler l'existence de Isaac, il est trop imprévisible. Isaac, pas Xavier. Mon père n'a été au courant pour Isaac seulement une seule fois, lorsque j'ai tuée mon frère. Mais j'ai invoqué celui ci un grand nombre de fois. Je sortais dehors, courait jusqu'au bois et le laissais transférer avec des animaux. Parfois je le laissais même transférer avec moi, lorsque j'étais en forme. Mais je vomissais toujours après, alors c'était plus rare. Je n'ai vu qu'une seule fois la forme originelle d'Isaac, quand on a fait notre pacte.

Je regarde la lune dans le ciel sombre. Il y a quelques nuages, et la lune forme un croissant parfait. Je marche lentement, totalement affaiblie, et lorsque j'arrive devant la grande porte du lycée, je me demande si il ne serait pas mieux que je repasse par la fenêtre.

Moi : Isaac, tu peux me faires remonter dans ma chambre ?

Je sens qu'il ne veut pas switcher, alors je n'insiste pas. J'ouvre la porte et me dirige en silence vers le grand hall. J'entends un pas derrière moi et je me retourne instantanément.

??? : Tu faisais quoi dehors a cette heure ci ?

C'est une fille a deux nattes, vêtue de noir et blanc. Je l'ai déjà croisée, le jour de la rentrée, lorsque je retournais dans ma chambre.

Moi : Rien, je prenais l'air.

??? : Mensonge.

Moi : Tu t'appelles ?

??? : Mercredi Addams.

Moi : Ok.

Je continue ma route et vois qu'elle me suit. Je m'en fiche et vais vers ma chambre. Quand je suis sûr le seuil de la porte, je me retourne.

Moi : Eh bien Mercredi, bonne nuit.

Je rentre et ferme la porte. Premier problème réglé. Maintenant, il fait que j'affronte le deuxième. A peine rentrée, je sens qu'on me regarde. Xavier est sur mon lit, encore et toujours, et m'attend.

Xavier : Pas trop tôt.

Il se lève et j'opte alors pour un mensonge improvisé. Ça risque d'être éprouvant.

Je me jette dans ces bras et me mets a pleurer. Je sais simuler les larmes mieux que personnes, j'ai appris ça pendant mon enfance. Xavier sursaute mais ne me pousse pas.

Moi : J'ai eu si peur Thorpe, j'ai crus que j'allais mourir !

Xavier : Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Moi : Je- je suis tombée par la fenêtre et... Et...

J'étouffe mes sanglots. Enfin, j'ai plutôt envie de rire la. Il attrape mon menton de ses doigts et regarde mon visage.

Xavier : T'es une menteuse.

Je le regarde, les yeux pleins de larmes. Il me fixe du regard, presque méchamment. Je me retiens comme je peux puis j'explose de rire. J'avoue que j'ai pas fais d'efforts, sur ce coup la.

Xavier : Ton oeil gauche est rose.

Ce qui veut dire que Isaac est mort de rire, comme moi.

Xavier : Je vois pas ce qui te fais rire, j'ai eu peur. Je t'ai vu te jeter par la fenêtre, puis t'éclater au sol et te reconstituer juste après. C'est bizarre quand même. Et traumatisant surtout.

Je vais vers lui et fais une révérence.

Moi : Je m'excuse très cher.

Cette fois il ne se fait pas prier. Il souffle et sort en claquant la porte. Et le deuxième problème est ainsi éliminé. Je souffle un bon coup et vais me mettre rapidement en pyjama. Je m'allonge sur mon lit et ferme les yeux.

Quand je les ouvre a nouveau, je ne suis pas dans ma chambre. Je suis accrochée a une chaise et j'ai quelque chose sur la figure qui m'empêche de voir. J'ai les mains nouées.

Je me mets soudain a voir plus clair. J'ai un video projecteur orienté vers ma tête, mais je n'y prête pas attention. Je murmure a Isaac de prendre mon corps le temps de dématerialiser les cordes qui me retiennent les mains.

(La capacité de Isaac et la matérialisation et la dématerialisation, il peut donc exploser un matériel ou le reformer si il possède les matériaux nécessaire ou équivalents. )

Détenteur du corps : ISAAC

Je ne prend que quelques secondes a dématerialiser les cordes qui retiennent ses mains. Par contre, vu que j'ai utiliser ma capacité, je suis a peu près sur qu'elle va vomir lorsque je vais switcher a nouveau.

Détenteur du corps : T/P

Je suis prise d'une nausée atroce, mais j'essaie de me retenir au mieux. Je sais pas qui sont mes agresseurs, mais il faut pas qu'ils approchent. Les gens qui me veulent du tort portent des masques et de longues capes. C'est la que je crois en reconnaître un, sur le côte. Rien que le bas de sa mâchoire, je sais qui c'est.

Moi : Eh Ajax, je t'ai fais quoi pour finir attachée comme ça ?

Le vidéo projecteur s'éteint, et ils enlèvent tous leurs masques.

Moi : Ah bah ok, autant tous vous voir.

Un garçon aux cheveux longs et aux yeux très clairs prend alors la parole.

??? : Franchement, je comprend pas les filles, l'année dernière Mercredi a deviné ou était Bianca, cette année c'est toi Ajax. Génial. Faut revoir nos masques du coup.

Bianca : Tais toi Kent.

Je chuchote alors une phrase que je n'aurais jamais pensé dire de ma vie.

Moi : Ouch, ça tire a balles réelles.

??? : Tais toi aussi T/p.

Moi : Oh ça va, plus le droit de rigoler.

Je sais même pas qui a dit ça mais je m'en fiche un peu. Je regarde qui fais partie de ce groupe de lycéen bizarre. Il y a Bianca, Kent, une fille qui s'appelle Divina je crois, Ajax, Yoko...

Et lorsque je pose mes yeux sur lui, je n'y crois pas.

Moi : Xavier c'est toi ?