fanfiction Tome 1-Esprits Criminels - SpencerX Abigaelle

Chapitre 34

Pdv Abigaelle

Je mange un pain au chocolat que j'ai fait ce matin, je suis dans le bureau de Garcia alrs que le reste de notre équipe est partie en mission. 

Notre informaticienne ouvre grand les yeux, revenant avec une tasse de café: 

-Attends, c'est ton troisième? 

Je m'arrête de mâcher en ne levant que mes yeux vers elle: 

-Non, mon quatrième. 

-Je devrais pas être étonné, tu manges pour deux! Profite en, tu as le titre de femme enceinte, elles ont le droit de faire ce qu'elles veulent. 

Je continue ma mastication : 

-Je sais que c'est pas bien, que je vais culpabiliser mais j'ai beaucoup trop faim. 

On reçoit un appel de Hotch qui demande des informations sur un suspect, elle lui donne ce qu'il veut savoir et il s'avère que c'est le tueur en série. Avant qu'il ne raccroche, je dis: 

-Faites attention a vous. 

-C'est promis. 

Je coupe l'appel puis soupir: 

-Je m'ennuie, ca me manque d'aller sur le terrain, je vais finir par devenir complétement folle. Et ca ne fait que deux mois. 

 Un supérieur débarque: 

-Ca tombe bien, on a des papiers a remplir, un agent d'une autre équipe est absent, ont a besoin d'aide pour travailler sur des profils.

Je me lève: 

-Vous voulez savoir qu'elles enquêtes sont prioritaires? Ca me va. 

-Parfait, nous avons aussi des chefs de polices qui ont besoins d'avoirs des profils pour retrouver des meurtriers, nous ne pouvons pas prendre les enquêtes car ce ne sont pas des tueurs en série. 

-C'est parfait! Donnez moi tout ça! 

Je commence mon travail, je m'en occupe dans le bureau de Derek, puisqu'il m'en a donné l'autorisation, car j'ai besoin de calme. 

Au bout de quelques heures, mon téléphone sonne, je le prends et décroche sans regarder le nom dessus, on me crit a moitié dessus: 

-Non mais tu es inconsciente ma parole! Tu es censée te ménager! 

Je lève mes yeux au ciel et éloigne le téléphone de mon oreille, Garcia a dût le lui dire. J'inspire avant de déclarer: 

-Spencer, je ne fais pas plus d'éfforts en travaillant sur des dossiers ici, qu'en passant l'aspirateur chez nous, en cuisinant, en pianotant, en vivant tout simplement. . . Je ne peux juste pas rester dans un lit  a ne pas bouger jour et nuit. 

Je laisse un blanc de quelques secondes avant de reprendre: 

-Je sais que tu es inquiet, je le suis tout autant. Je ne me surmène pas, je fais attention. . . Que je sois ici a travailler, avec Garcia ou a la maison, ce qui doit arriver arrivera. 

Je l'entends prendre une grande inspiration: 

-Tu as raison, je suis désolé. Je n'aurais pas dût, je -

Je le coupe gentiment: 

-Ne t'inquiète pas, c'est normal de stresser. On va être parents. Ca . . . va être un grand changement avec . . .de grosses responsabiités. 

Je réalise un peu plus ce qui m'attend prochainement. 

Ca me met un petit coup de stress mais je sais qu'on va y arriver. 

-Il faut que je te laisse, nous avons finis l'enquête, on va bientôt partir. 

-Bien sûr. A toutes. 

J'éteins et m'en vais voir Péneloppe, j'entre avec un café pour elle: 

-Tu aurais pu te passer d'en parler a Spencer. . .

-Merci, et je discutais avec Hotch, il était en haut parleur et Spencer était avec Rossi. Désolée. 

-Ne t'en fait pas, ce n'ets pas grave.

Je regarde l'heure: 

-J'y retourne, vue que maintenant j'ai de quoi m'occuper. 

Deux heures s'écoulent dans le bureau de Derek, je prends ma tasse pour aller me faire un thé et décrocher quelques minutes de mes dossiers. 

Je me lève et me tient le bas du dos qui commence a se faire douloureux. 

Sept mois, ca commence a tirer un peu. 

Enfin bon. 

Je pose la main sur la clenche quand j'entends des coups de feu retentirent dans les bureaux, mon sang se glace, je regarde a travers les rideaux poru voir trois hommes armés, visages a moitié couverts, tirer a tout va pour intimider les gens. 

-Oh putain. . .

Je recule lorsque je vois l'un d'eux arriver sur les bureaux d'Hotch, Morgan, Rossi, et anciennement, Strauss maintenant décédée. J'éteins la lumière du bureau et attrape la tasse pour éviter les soupçons.

Je me cache sous le bureau, ma peur monte d'un coup, je commence a haleter, lorsque la porte s'ouvre, je retiens ma respiration, sentant les larmes me monter aux yeux. Je suis en train de réaliser que mon arme et mon sac sont restés dans le bureau de Garcia, je n'ai pas penser a les faire suivre avec moi ce matin, trop heureuse d'avoir enfin du boulot. 

Mais j'y ais aussi laissée mon portable en allant la voir il y a deux heures. 

Je suis vraiment une imbécile.

La position dans laquelle je suis n'est vraiment pas confortable, elle est même presque douloureuse, mais je n'ose pas bouger d'un centimètre, ayant beaucoup trop peur de faire du bruit. 

J'entends sa respiration, ses pas marchants de l'autre côté du bureau, il marche avec lenteur. 

Une main sur la bouche, je retiens un gémissement lorsque je sens une contraction me seccouer et un liquide couler le long de mes jambes. 

Mes yeux s'écarquillent, mon coeur s'affole, je fais tout pour me contenir. Les pas s'éloignent et la porte se referme accompagné d'une voix grave: 

-Il n'y a personne a cet étage! 

J'ose respirer de nouveau, je me redresse un peu avant de m'avancer jusqu'au mur pour m'y adosser, je porte la main a mon bas ventre avant de la regarder. 

Du sang. 

Je n'arrive pas de m'arrêter de pleurer. 

Je me force a inspirer et expirer par la bouche, doucement pour tenter de retrouver mon calme, ma machoire se met a trembler lorsque je souffle: 

-C'est pas possible, je suis vraiment dans la merde. 

953 mots pour ce chapitre!   ^^