fanfiction Tome 1-Esprits Criminels - SpencerX Abigaelle

Chapitre 22

Pdv Abigaelle

Je sors des urgences après y avoir passée la nuit, blessures pansées, Morgan vient me chercher et me ramène au poste. 

-Comment tu vas? 

-Aussi bien qu'une personne qui s'est prit une dérouillée. 

Il rigole. 

-Ils sont en train de chercher l'adresse du tueur, des patrouilles ont été postés un peu partout dans des zones un peu isolés comme le parc ou tu es tombé dessus. 

-Une femme a été portée disparue? 

-Non, aucune déclaration, ce qui ne veut pas dire qu'il soit pas déjà passé a l'action.

Je soupire: 

-Et vue que je suis tombée sur lui et l'ait empêché de faire ce qu'il voulait, il doit être furieux, il risque d'être plus dangeureux. 

-Il déteste les femmes, il ne doit pas supporter le fait que tu ais contre-carré ses plans. 

-Je crains le pire. . . 

-Moi aussi. 

Arrivés au poste, je descends pour y rejoindre nos collègues. 

Jennifer m'acceuil en me prenant dans ses bras, je lui rends l'étreinte. 

-Ca va ? 

-Oui oui, merci. 

Hotchner m'interroge: 

-Tu te sens capable de continuer? 

-Oui, je le suis. 

-Bien. IL est temps que nous établissions un profil. 

Ainsi nous le donnons aux forces de l'ordre. J'annonce un détails que je n'avais pas pu dire: 

-Il sentait la cigarette et sa carrure n'était pas imposante. Cet homme ne peut pas attaquer de front sous risque de perdre, il serait a son désavantage.

Le chef d'équipe termine: 

-Faites attention, c'est un sociopathe dangeureux qui a prit gout au meurtre, qui évolue de plus en plus rapidement et dont la cadence des meurtres augmente. 

Une fois les troupes dispersées, je me rends dans une pièce a l'écart avec Reid. Il me regarde quelques secondes droit dans les yeux avant de me détailler de haut en bas, scrutant les égratinures, mon pansement a la main, le bleu a la joue et la plaie recousue au front. 

Je n'ose pas le regarder dans les yeux, par ma faute, j'ai perdue notre enfant. 

Je finis par détourner le regard, il me prends alors dans ses bras en me chuchotant: 

-Ce n'est pas ta faute, les fausses couche arrivent plus souvent qu'on ne le pense, certaines femmes sont prédisposée a en avoir plus que d'autres. 

Je me retiens de pleurer, le coeur serré: 

-Mais on l'a perdue.  . . 

Ma voix se brise. 

Moi qui me retenait, qui voulait passer a autre chose, voilà que je craque. Je sers fort sa chemise dans son dos et éclate en sanglots. Il ne dit rien, se contentant de me serrer fort contre lui, et je lui en suis reconnaissant, j'ai parfois besoin de silence, et dans ce cas, j'en ais plus que besoin.

-Je suis désolée Spence. . . 

-Ne le soit pas, on va passer ce cap, on va y arriver. Tout va bien se passer.